Go to main content
6

Burn Out ou la servitude volontaire

Can. 2018. Drame de Michel Jetté avec Jézabel Drolet, Emmanuel Auger, Paul Dion. Incapables de supporter le stress causé par leurs nouvelles responsabilités, une directrice de banque et son conjoint réparateur en téléphonie se retrouvent dans l'impasse. Prémisse ambitieuse, très mal exploitée. Récit anecdotique et invraisemblable. Dialogues pauvres. Maladroite utilisation d'effets de style baroques. Interprétation inégale. (sortie en salle: 21 septembre 2018)

13 ans +
6

Burn Out ou la servitude volontaire (Burn Out ou la servitude volontaire)

13 ans + 13 ans +

Can. 2018. Drame de Michel Jetté avec Jézabel Drolet, Emmanuel Auger, Paul Dion.

Incapables de supporter le stress causé par leurs nouvelles responsabilités, une directrice de banque et son conjoint réparateur en téléphonie se retrouvent dans l'impasse. Prémisse ambitieuse, très mal exploitée. Récit anecdotique et invraisemblable. Dialogues pauvres. Maladroite utilisation d'effets de style baroques. Interprétation inégale. (sortie en salle: 21 septembre 2018)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
La directrice de la succursale bancaire où elle travaille ayant été hospitalisée pour dépression nerveuse, Michelle accepte de prendre sa relève, avec l'objectif à court terme de redresser les ventes. Pour sa part, son conjoint Louis, réparateur en téléphonie, est confronté à des problèmes technologiques complexes, en plus de devoir gérer les colères de clients indélicats. Déjà pris à la gorge par les versements hypothécaires, le couple n'arrive plus à supporter le stress généré par ces nouvelles responsabilités. C'est donc d'un bon oeil qu'est accueillie la proposition de la soeur de Michelle, prête à céder à un bon prix son Bed & Breakfast, situé dans un coin paisible à la campagne.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son cinquième long métrage, Michel Jetté délaisse le thriller criminel et l'étude de moeurs pour aborder un sujet plus ambitieux et éminemment contemporain: l'asservissement des masses par le travail. Hélas, ce changement de registre s'avère malheureux à tous égards. Anecdotique et invraisemblable, le scénario est truffé de dialogues pauvres. En têtes de chapitre, les citations du "Discours de la servitude volontaire" d'Étienne de la Boétie sont insuffisamment mises en valeur à l'écran. À la réalisation, Jetté semble avoir oublié la maîtrise technique dont il avait fait preuve dans HOCHELAGA et HISTOIRE DE PEN, et à un degré moindre dans BUM RUSH. Les effets de style baroques (rires ajoutés à la trame sonore, surimpressions, ralentis, etc.) se révèlent plus que maladroits. Enfin, l'interprétation, très inégale, ne parvient jamais à faire ressentir la lourdeur du désespoir des personnages.

Texte : Charles-Henri Ramond

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3