Fr. 2017. Aventures de Clovis Cornillac avec Félix Bossuet, Tcheky Karyo, Clovis Cornillac. Au lendemain de la guerre, un jeune montagnard tente par tous les moyens de sauver sa chienne, convoitée par un sombre inconnu qui prétend en être le maître. Scénario conventionnel, empruntant au western et au thriller. Personnages dénués d'épaisseur. Manque de rythme. Beaux panoramas. Composition caricaturale du cinéaste. (sortie en salle: 25 janvier 2019)
Au lendemain de la guerre, un jeune montagnard tente par tous les moyens de sauver sa chienne, convoitée par un sombre inconnu qui prétend en être le maître. Scénario conventionnel, empruntant au western et au thriller. Personnages dénués d'épaisseur. Manque de rythme. Beaux panoramas. Composition caricaturale du cinéaste. (sortie en salle: 25 janvier 2019)
Cet ultime volet des aventures d'un garçon des Alpes et de sa chienne des Pyrénées emprunte au thriller et au western les ressorts dramatiques de son intrigue conventionnelle. Comme si les auteurs avaient perdu de vue ce qui faisait le charme désuet de ces récits jeunesse, inspirés de la télésérie de Cécile Aubry diffusée dans les années 1960. À la réalisation, Clovis Cornillac (UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT) se montre moins expérimenté que ses prédécesseurs Nicolas Vanier et Christian Duguay, peinant à imprimer un rythme soutenu à l'action et à tirer le meilleur parti des magnifiques paysages enneigés. Les personnages sont unidimensionnels, en particulier l'infâme propriétaire de Belle, archétype du vilain disneyen interprété par Cornillac lui-même.
Texte : Marie Claude Mirandette