Go to main content
5

Aucun homme ni dieu (Hold the Dark)

É.-U. 2018. Thriller de Jeremy Saulnier avec Jeffrey Wright, Alexander Skarsgard, James Badge Dale. En Alaska, un romancier venu enquêter sur la disparition d'un petit garçon, est mêlé bien malgré lui à une chasse à l'homme meurtrière. Adaptation inaboutie d'un livre de William Giraldi. Scénario boiteux peuplé de personnages insuffisamment développés. Décor naturel parfois saisissant. Réalisation correcte. J. Wright un peu éteint.

5

Aucun homme ni dieu (Hold the Dark)

É.-U. 2018. Thriller de Jeremy Saulnier avec Jeffrey Wright, Alexander Skarsgard, James Badge Dale.

En Alaska, un romancier venu enquêter sur la disparition d'un petit garçon, est mêlé bien malgré lui à une chasse à l'homme meurtrière. Adaptation inaboutie d'un livre de William Giraldi. Scénario boiteux peuplé de personnages insuffisamment développés. Décor naturel parfois saisissant. Réalisation correcte. J. Wright un peu éteint.

Spécialiste du comportement animal, l'écrivain Russell Core se rend dans un petit village au fin fond de l'Alaska pour enquêter sur la disparition de Bailey, un gamin de six ans. Medora, la mère, est persuadée que l'enfant, comme deux autres avant lui, a été emporté et dévoré par une meute de loups. À défaut de lui ramener son fils vivant, la femme qui tient des propos assez mystiques, souhaite que le romancier traque et tue les bêtes sauvages. Après une première sortie en forêt où il croise quatre canidés qui en mangent un cinquième, Russell rentre au village, convaincu que les loups aperçus ne sont pour rien dans cette triste disparition. C'est alors qu'en explorant la maison de Medora, il fait une macabre découverte. Ce faisant, il se retrouve bien malgré lui mêlé à une chasse à l'homme meurtrière, impliquant la mère de l'enfant et le père, un ex-soldat de retour d'une mission traumatisante en Irak.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapté du livre de William Giraldi, HOLD THE DARK se présente d'abord comme un drame psychologique qui semble vouloir intégrer dans son récit certains aspects de la culture autochtone (qu'il abandonnera hélas par la suite). Puis progressivement, le film de Jeremy Saulnier (GREEN ROOM) verse dans le thriller sanglant, tout en flirtant dans le dernier tiers avec les codes de l'horreur. Bien soutenue par la musique, l'atmosphère est souvent anxiogène. Malheureusement, le scénario boiteux et plein de trous empêche d'adhérer à l'intrigue. De même, les motivations des personnages demeurent des plus floues, voire incompréhensibles. Si les décors naturels extérieurs sont souvent saisissants, les scènes intérieures s'avèrent par moments peu lisibles, tant la photographie est sombre. En romancier un peu dépassé par les événements, Jeffrey Wright (BROKEN FLOWERS) est un peu éteint.

Texte : Olivier Lefébure

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3