Can. 2018. Comédie satirique de Ian Lagarde avec Ludovic Berthillot, Sylvio Arriola, Yaite Ruiz. Dans un tout-inclus des Caraïbes, un touriste boulimique au comportement étrange devient le centre de toutes les attentions. Réflexion cynique sur la déchéance des sociétés occidentales. Nombreuses métaphores. Conception visuelle et sonore de premier ordre. Imposant L. Berthillot. (sortie en salle: 16 février 2018)
Dans un tout-inclus des Caraïbes, un touriste boulimique au comportement étrange devient le centre de toutes les attentions. Réflexion cynique sur la déchéance des sociétés occidentales. Nombreuses métaphores. Conception visuelle et sonore de premier ordre. Imposant L. Berthillot. (sortie en salle: 16 février 2018)
Avec ce premier long métrage chargé de métaphores, Ian Lagarde signe une oeuvre forte et originale, qui se démarque de la production québécoise courante. Évoquant avec cynisme la déchéance des sociétés occidentales surconsommatrices et les soulèvements populaires dans les États totalitaires, le cinéaste pose également un regard acerbe sur le bonheur standardisé du tourisme industriel. Suggéré plus que traité, le discours sociopolitique se fond dans une ambiance surréaliste dont les mystères restent impénétrables jusqu'à la toute fin. Avec cette oeuvre aux multiples niveaux de lecture, le directeur photo de VIC + FLO ONT VU UN OURS confirme son talent pour la création d'univers visuels et sonore recherchés, déjà à l'oeuvre dans ses courts métrages "Vent solaire" et "Éclat du jour". Le Français Ludovic Berthillot (LE ROI DE L'ÉVASION) trône stoïquement au centre de ce chaos organisé, dans un rôle à la mesure de son imposante carrure.
Texte : Charles-Henri Ramond
Pascal Grenier - Cinéfilic
"Dès les premières images, on est saisi par ce film envoûtant et fantaisiste qui prend le risque de nous surprendre tout au long de son récit."
Éric Moreault - La Presse
"ALL YOU CAN EAT BOUDDHA est un exercice déstabilisant, inspiré des maîtres du surréalisme, de Buñuel à Fellini en passant par Antonioni et Pasolini. Ce faisant, il est ouvert à toutes les interprétations - sa principale force."
François Lévesque - Le Devoir
"En dépit d’un tout petit budget, Ian Lagarde insuffle ambition et audace à sa proposition. Avec une assurance visuelle qui force souvent l’admiration, le cinéaste multiplie les passages insolites et les séquences à teneur ambiguë."