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À la porte de l'éternité (At Eternity's Gate)

G.-B. 2018. Drame biographique de Julian Schnabel avec Willem Dafoe, Rupert Friend, Oscar Isaac. À la fin des années 1880, le peintre Vincent Van Gogh suit les conseils de Paul Gauguin et part s'installer à Arles, où il créera certaines de ses plus grandes oeuvres. Évocation d'un épisode célèbre de la vie de l'artiste, alternant passages obligés et fulgurances. Mise en scène immersive et incandescente. W. Dafoe au sommet de son art. (sortie en salle: 7 décembre 2018)

Général
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À la porte de l'éternité (At Eternity's Gate)

Général Général

G.-B. 2018. Drame biographique de Julian Schnabel avec Willem Dafoe, Rupert Friend, Oscar Isaac.

À la fin des années 1880, le peintre Vincent Van Gogh suit les conseils de Paul Gauguin et part s'installer à Arles, où il créera certaines de ses plus grandes oeuvres. Évocation d'un épisode célèbre de la vie de l'artiste, alternant passages obligés et fulgurances. Mise en scène immersive et incandescente. W. Dafoe au sommet de son art. (sortie en salle: 7 décembre 2018)

Paris, fin des années 1880. Après une énième exposition décevante, le peintre Vincent Van Gogh écoute les conseils de son ami Paul Gauguin et part s'installer à Arles, où le climat et l'ambiance seraient davantage propices à stimuler son inspiration. De fait, l'artiste hollandais, avec le soutien indéfectible de son frère Théo, créera dans cette localité du sud de la France certaines de ses plus grandes oeuvres.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme le VAN GOGH de Maurice Pialat, cette nouvelle évocation d'un épisode biographique célèbre est réalisée par un peintre de formation, Julian Schnabel, déjà auteur de BASQUIAT, autre portrait d'un artiste visuel disparu. Ici toutefois, sa proposition se révèle plus inspirée dans ses envolées formelles, généreuses en moments fulgurants, que dans ses plages narratives, minées par les passages obligés. Le film profite au surplus d'une mise en scène immersive et impressionniste, d'une direction photo incandescente et d'une distribution prestigieuse, dominée par un Willem Dafoe au sommet de son art. Des qualités qui font presque oublier quelques fautes de goût gênantes - dont la manière douteuse de gérer la convention des accents ou la décision absurde de refaire certaines toiles à l'image des acteurs du film. D'où l'impression d'une oeuvre étrange, tiraillée entre convention et invention.

Texte : Georges Privet

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