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Trois visages (Se Rokh)

Iran. 2018. Comédie dramatique de Jafar Panahi avec Jafar Panahi, Behnaz Jafari, Marziyeh Rezaei. Un réalisateur conduit dans un village en montagne une amie actrice, qui a reçu une vidéo d'une adolescente en train de se pendre parce que sa famille lui interdit de faire du cinéma. Récit ludique et inquiet sur l'amour du cinéma et la quête de liberté. Un certain flottement au dernier tiers. Mise en scène minimaliste, souvent ingénieuse. B. Jafari habitée. (sortie en salle: 8 mars 2019)

13 ans +
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Trois visages (Se Rokh)

13 ans + 13 ans +

Iran. 2018. Comédie dramatique de Jafar Panahi avec Jafar Panahi, Behnaz Jafari, Marziyeh Rezaei.

Un réalisateur conduit dans un village en montagne une amie actrice, qui a reçu une vidéo d'une adolescente en train de se pendre parce que sa famille lui interdit de faire du cinéma. Récit ludique et inquiet sur l'amour du cinéma et la quête de liberté. Un certain flottement au dernier tiers. Mise en scène minimaliste, souvent ingénieuse. B. Jafari habitée. (sortie en salle: 8 mars 2019)

Année :
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Réalisation :
Photographie :
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Distributeur :
EyeSteelFilm
Le réalisateur Jafar Panahi conduit dans un village en montagne son amie, l'actrice Behnaz Jafari. La veille, celle-ci a reçu une vidéo troublante, montrant une adolescente de la région qui se pend parce que sa famille lui interdit de faire carrière dans le cinéma. Ayant quitté un tournage sans préavis pour tenter d'élucider cette affaire, la comédienne désemparée nie catégoriquement les prétentions de la jeune fille à l'effet qu'elle serait restée sourde à ses nombreux appels à l'aide, par texto et boîte vocale. S'agit-il d'un canular? Est-ce que Panahi serait dans le coup, lui qui a déclaré avoir en tête un projet de film sur le suicide? Parvenus à destination, les deux voyageurs vont de surprises en surprises.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mise en abyme, tournage minimaliste dans l'habitacle d'une voiture, paysages montagneux aux routes sinueuses... tout ce qui fait la saveur d'un certain cinéma iranien - des Kiarostami et Makhmalbaf - se retrouve dans ce nouvel opus de l'auteur du BALLON BLANC. Y compris un certain flottement au dernier tiers, causé par un problème de rythme souvent remarqué dans ces productions. À la fois ludique et inquiet, ce cri de liberté de Jafar Panahi, toujours assigné à résidence et interdit de pratique, mais qui ne cesse de ruser avec les autorités (cf. CECI N'EST PAS UN FILM, TAXI TÉHÉRAN) se double d'une émouvante déclaration d'amour des Iraniens au septième art, dans la veine de CLOSE UP et SALAM CINEMA. En filigrane, Panahi se moque gentiment de coutumes et superstitions patriarcales toujours vivantes dans les villages éloignées, au fil de vignettes tragicomiques et pittoresques en aparté du récit principal. Tout en jouant avec amusement de son statut de vedette du petit écran, la radieuse Behnaz Jafari se laisse pleinement habiter par son personnage. (Texte rédigé en mai 2018, dans le cadre du Festival de Cannes - Compétition officielle)

Texte : Louis-Paul Rioux

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