Can. 2017. Documentaire de Félix Rose, Éric Piccoli . En 2014, un artiste visuel québécois rejoint à Glasgow un compatriote étudiant, avec lequel il entreprend de sonder la population à l'approche du référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Démarche militante originale et colorée. Points de vue multiples et nuancés. Réalisation vivante. Présence attachante de S. Beaudry. (sortie en salle: 10 mars 2017)
En 2014, un artiste visuel québécois rejoint à Glasgow un compatriote étudiant, avec lequel il entreprend de sonder la population à l'approche du référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Démarche militante originale et colorée. Points de vue multiples et nuancés. Réalisation vivante. Présence attachante de S. Beaudry. (sortie en salle: 10 mars 2017)
Par une démarche militante originale et colorée, Félix Rose (fils du felquiste Paul Rose) et Éric Piccoli (la websérie "Temps mort") illustrent avec éloquence les similitudes - et les différences - entre les luttes indépendantistes écossaise et québécoise. La caméra à l'épaule vivante capte autant les nombreux témoignages, aux points de vue multiples et nuancés, que la beauté des paysages, enjolivés par les oeuvres de l'iconoclaste et attachant Simon Beaudry. Auprès de ce dernier, l'intellectuel Samuel Bergeron peine toutefois à s'imposer.
Texte : Louis-Paul Rioux
Ambre Sachet - Cinéfilic
Quelque part entre le documentaire, l’enquête de terrain et le suivi d’un projet artistique victime de ses propres limites, Felix Rose et Éric Piccoli retracent la quête identitaire et la désillusion de deux Québécois. (...) Le poids des mots est ici retransmis à la jeune génération à travers un choix judicieux d’oublier la voix-off.
Charles-Henri Ramond - Séquences
Les auteurs tentent de définir un parallèle entre les situations géopolitiques du Québec et de l’Écosse, deux pays aux caractéristiques passées et présentes pourtant peu comparables. Mais au fil du voyage, dont les scènes les plus marquantes sont filmées aux îles Shetland, le discours se dilue dans des objectifs divers et finit par manquer d’idée maîtresse.
André Duchesne - La Presse
Sans beaucoup d'inventivité formelle, le film, qui se termine au lendemain de la victoire du Non, est néanmoins des plus instructifs sur la question du nationalisme. Beaucoup de Québécois, peu importe leur allégeance, s'y reconnaîtront.