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Wonder Wheel

É.-U. 2017. Drame de Woody Allen avec Justin Timberlake, Kate Winslet, Juno Temple. Dans les années 1950 à Coney Island, un surveillant de plage aux ambitions littéraires a une liaison avec l'épouse puis la fille d'un opérateur de manèges. Roman-photo suranné, sur les thèmes du mensonge, du désir et de la frustration. Absence d'émotions. Mise en scène théâtrale à l'excès. Nombreuses longueurs. K. Winslet convaincante. (sortie en salle: 15 décembre 2017)

Général
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Wonder Wheel (Wonder Wheel)

Général Général

É.-U. 2017. Drame de Woody Allen avec Justin Timberlake, Kate Winslet, Juno Temple.

Dans les années 1950 à Coney Island, un surveillant de plage aux ambitions littéraires a une liaison avec l'épouse puis la fille d'un opérateur de manèges. Roman-photo suranné, sur les thèmes du mensonge, du désir et de la frustration. Absence d'émotions. Mise en scène théâtrale à l'excès. Nombreuses longueurs. K. Winslet convaincante. (sortie en salle: 15 décembre 2017)

Genre :
Année :
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Distributeur :
Métropole Films Distribution
Années 1950, Coney Island, New York. Ancienne actrice devenue serveuse au Ruby's Clam House, Ginny vit dans un appartement miteux avec son deuxième mari, l'opérateur de manèges Humpty, et son fils Reggie, un garçonnet pyromane. Leur routine est soudainement interrompue par l'arrivée de Carolina, la fille reniée d'Humpty, qui a fui son mari mafioso. Sensible à sa détresse, le couple se résout à l'héberger. Peu après, Ginny a le coup de foudre pour Mickey, un surveillant de plage qui rêve de devenir dramaturge. Pour la fragile mère de famille, qui se sent toujours coupable d'avoir abandonné son premier conjoint, cette idylle est l'occasion inespérée de retrouver le bonheur. Mais les choses se gâtent quand Carolina croise à son tour le chemin du jeune et séduisant Mickey.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette réflexion sur le mensonge, le désir et la frustration n'est pas sans rappeler les univers d'Eugene O'Neill et de Tennessee Williams. Mais la comparaison est désavantageuse. En effet, le scénario mièvre pondu par Woody Allen est truffé de lieux communs et les atermoiements amoureux du trio confronté à ses erreurs de jeunesse manquent d'ardeur. En outre, des digressions superflues viennent ralentir un récit déjà languissant, dont celle concernant le gamin perturbé. Même les dialogues, essentiels dans l'oeuvre du réalisateur de MANHATTAN et HANNAH AND HER SISTERS, sont ici d'une désolante platitude. Mis en scène avec une théâtralité excessive, ce roman-photo suranné est en partie racheté par la généreuse palette de couleurs des images du grand Vittorio Storaro (LE CONFORMISTE, APOCALYPSE NOW). Entourée de partenaires qui ne savent trop que faire de leurs personnages désincarnés, Kate Winslet campe avec davantage de force et de nuances une actrice au bord de la crise de nerfs.

Texte : Charles-Henri Ramond

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