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Wilson

É.-U. 2017. Comédie de Craig Johnson avec Woody Harrelson, Laura Dern, Isabella Amara. Avec l'aide de son ex-épouse, un homme sans emploi entreprend de retrouver leur fille, que cette dernière avait donnée en adoption à son insu. Oeuvre tout en surface tirée du roman graphique de David Clowes. Réalisation manquant d'éclat et d'imagination. W. Harrelson excellent dans un rôle taillé sur mesure, mais mal défini. (sortie en salle: 24 mars 2017)

13 ans + (langage vulgaire)
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Wilson (Wilson)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2017. Comédie de Craig Johnson avec Woody Harrelson, Laura Dern, Isabella Amara.

Avec l'aide de son ex-épouse, un homme sans emploi entreprend de retrouver leur fille, que cette dernière avait donnée en adoption à son insu. Oeuvre tout en surface tirée du roman graphique de David Clowes. Réalisation manquant d'éclat et d'imagination. W. Harrelson excellent dans un rôle taillé sur mesure, mais mal défini. (sortie en salle: 24 mars 2017)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Daniel Clowes
D'après l'oeuvre de Daniel Clowes
Photographie :
Musique :
Montage :
Lorsque son meilleur ami quitte la ville, Wilson n'a plus que son fox-terrier pour lui tenir compagnie. L'homme sans emploi déteste les téléphones et la façon dont la technologie moderne enferme les individus dans leurs bulles. Ironiquement, sa rencontre au centre commercial avec une femme obsédée par les réseaux sociaux va lui permettre de remonter la piste de Pippi, la femme de sa vie, qui l'avait quitté dix-sept ans plus tôt pour ensuite sombrer dans la drogue et la prostitution. Or, il semble que Pippi soit revenue dans le bon chemin. Wilson la retrouve dans le restaurant où elle travaille et, son acharnement aidant, la ramène dans son lit. C'est à ce moment qu'elle lui apprend qu'ils ont eu une fille, donnée en adoption dès sa naissance. Wilson est aux anges et une enquête rapide conduit le couple dépareillé à la porte de leur enfant biologique, Claire, une adolescente boulotte en conflit perpétuel avec le reste du monde. La famille réunie apprend à faire connaissance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les auteurs de WILSON ont voulu l'inscrire dans la continuité de AMERICAN SPLENDOR et GHOST WORLD, également tirés de romans graphiques centrés sur des anti-héros en marge du monde. La comparaison s'arrête là. Car le long métrage de Craig Johnson (THE SKELETON TWINS) ne possède hélas ni l'envergure artistique ni l'esprit caustique de ces deux excellents modèles. WILSON est au mieux le tour de piste d'un acteur doué en mal de défis à sa taille. Woody Harrelson est en effet excellent dans la peau de cet iconoclaste borderline, même si le film n'offre pas un point de vue très net sur lui. Qui est-il? Quelle est sa fêlure? De quoi vit-il? Harrelson fait de son mieux, mais il ne peut pas combler les lacunes d'un scénario bricolé et nébuleux. Les autres membres de la distribution lui servent de faire-valoir. À commencer par Laura Dern, réduite à jouer en deux ou trois notes un personnage de mère indigne qui aurait gagné à être approfondi. À l'image d'un film tout en surface, réalisé sans éclat ni effort d'imagination par un cinéaste dont l'ambition se résumait à convaincre Harrelson d'y participer.

Texte : Martin Bilodeau

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