
Wallay



Wallay
L'avis de Mediafilm
Récit initiatique reposant sur le malaise d'une identité métissée. Choc de cultures et de valeurs, opposant modernité et tradition, urbanité et ruralité. Dans ce premier film de fiction, le cinéaste d'origine suisse Berni Goldblat exprime sa vision existentielle avec bien peu d'originalité et de subtilité. On lui pardonne néanmoins ses naïvetés et simplifications, en raison de l'honnêteté de sa démarche et surtout, du charme et de la tendresse qui se dégagent de son récit et de ses personnages. Du reste, dans le rôle du jeune Ady, Makan Nathan Diarra illumine le film par sa désinvolte présence. Avant de passer à la fiction, Goldblat a tourné de nombreux documentaires dans son Burkina Faso d'adoption. Les images de WALLAY témoignent de cette expérience. Le réalisateur sait en effet filmer de manière immersive le "pays des hommes intègres" dans toute sa beauté et son authenticité, jamais dans le misérabilisme, avec une affection évidente pour ses habitants et ses coutumes. Une jolie invitation au voyage en somme.

Synopsis

Année
2017Genre
DrameDurée
84 min.Origine
Burkina FasoImages







