
Une Femme douce (Krotkaya)



Une Femme douce (Krotkaya)
L'avis de Mediafilm
Sergei Loznitsva (DANS LA BRUME) signe avec UNE FEMME DOUCE (aucun réel lien avec la nouvelle de Dostoïevski et le film de Robert Bresson) une fable grinçante et sinistre sur le délabrement social, moral et politique de la Russie contemporaine. Recourant à l'improvisation et aux chants patriotiques ou folkloriques interprétés avec autant d'emphase que d'ironie, cet ambitieux récit picaresque étourdit par son bavardage incessant et aurait gagné à être resserré d'au moins une demi-heure. En revanche, la réalisation, assurée et alerte, se fait flamboyante lors d'un dénouement onirique aux accents carnavalesques, qui vire au cauchemar total. Mais là encore, dans ce segment, l'auteur ridiculise un peu lourdement les tenants du pouvoir et les nostalgiques de la grandeur de l'Union Soviétique. Entourée d'exubérants partenaires, dont plusieurs non-professionnels, Vasilina Makovtseva demeure comme il se doit stoïque, exprimant subtilement toute une gamme d'émotions. (Texte rédigé en mai 2017, dans le cadre du Festival de Cannes - Sélection officielle - Compétition)

Synopsis

Année
2017Genre
Comédie dramatiqueDurée
148 min.Origine
FranceImages
