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Un Justicier dans la ville (Death Wish)

É.-U. 2017. Drame policier de Eli Roth avec Bruce Willis, Dean Norris, Camila Morrone. La police de Chicago étant débordée en raison d'une vague de crimes violents, un chirurgien décide de traquer lui-même les trois cambrioleurs qui ont tué sa femme et blessé sa fille. Remake actualisé mais complaisant d'un film de 1974, tiré d'un roman de Brian Garfield. Dénonciation ambiguë de l'autojustice. Réalisation efficace. Jeu sobre de B. Willis. (sortie en salle: 2 mars 2018)

16 ans + (violence)
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Un Justicier dans la ville (Death Wish)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2017. Drame policier de Eli Roth avec Bruce Willis, Dean Norris, Camila Morrone.

La police de Chicago étant débordée en raison d'une vague de crimes violents, un chirurgien décide de traquer lui-même les trois cambrioleurs qui ont tué sa femme et blessé sa fille. Remake actualisé mais complaisant d'un film de 1974, tiré d'un roman de Brian Garfield. Dénonciation ambiguë de l'autojustice. Réalisation efficace. Jeu sobre de B. Willis. (sortie en salle: 2 mars 2018)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Joe Carnahan
D'après le roman de Brian Garfield
Photographie :
Musique :
La police de Chicago étant débordée en raison d'une vague de crimes violents, le chirurgien Paul Kersey décide de traquer lui-même les trois cambrioleurs qui ont tué sa femme et blessé grièvement sa fille, tombée dans le coma. Sa croisade, exécutée sous un capuchon qui camoufle son identité, suscite l'attention des médias, qui le baptisent "Le bourreau" ou "L'ange gardien", ainsi que les soupçons du détective Raines, chargé de l'enquête sur le cambriolage qui a mal tourné.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Eli Roth transpose dans l'âge des médias sociaux le célèbre "revenge movie" réalisé en 1974 par Michael Winner, d'après le roman de Brian Garfield. Mais en indécrottable adepte de "torture porn", le réalisateur de HOSTEL et GREEN INFERNO transforme ici le protagoniste (comptable dans le livre, architecte dans le premier film) en un spécialiste du bistouri. D'où un abus de violences sadiques et bien gore, qui n'ajoutent strictement rien au propos. Du reste, dans le scénario signé par le cinéaste Joe Carnahan (NARC, THE A-TEAM) la dénonciation de l'autojustice est toujours aussi ambiguë, les auteurs brouillant les cartes à l'issue d'un dénouement plaqué et convenu, qui trahit l'esprit du livre de Garfield. Reste que l'intrigue, brûlante d'actualité à l'heure où fait rage le débat sur le contrôle des armes à feu aux États-Unis, s'avère parfois ingénieuse. Et surtout, tient en haleine grâce à la réalisation efficace de Roth. En reprenant le rôle immortalisé par Charles Bronson, Bruce Willis a eu le bon goût de ne pas forcer la note. Contrairement à Vincent D'Onofrio dans la peau du personnage inventé - et mal défini - du frère du héros.

Texte : Louis-Paul Rioux

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