Can. 2017. Drame d'horreur de Leo Scherman avec Rossif Sutherland, Charlie Carrick, Robert Stadlober. En 1918, un artificier canadien aide les Alliés à traverser les lignes ennemies pour détruire une puissante arme allemande. Suspense ténu et bavard. Effets spéciaux rudimentaires. Réalisation anonyme. R. Sutherland monolithique. (sortie en salle: 31 août 2018)
En 1918, un artificier canadien aide les Alliés à traverser les lignes ennemies pour détruire une puissante arme allemande. Suspense ténu et bavard. Effets spéciaux rudimentaires. Réalisation anonyme. R. Sutherland monolithique. (sortie en salle: 31 août 2018)
Assistant-réalisateur stagiaire de David Cronenberg sur EXISTENZ et de Paul Schrader sur FOREVER MINE, le cinéaste britannique indépendant Leo Scherman (WHITE KNUCKLES et NEVER FORGET, inédits au Québec) met en scène de manière anonyme ce suspense ténu et bavard. Vaguement inspiré des horreurs commises par les nazis - alors que l'action se déroule durant le Première Guerre mondiale... - le scénario ressasse sans imagination les clichés des films de zombies. Campé dans une France rurale sommairement reconstituée au Manitoba, TRENCH 11 n'a rien pour satisfaire l'amateur de film d'épouvante avec ses rares moments-chocs et ses effets spéciaux rudimentaires. À ce triste bilan s'ajoute une trame sonore techno totalement incongrue. Dans le rôle mal écrit du soldat canadien, le monolithique Rossif Sutherland semble pris au dépourvu, tandis que l'Autrichien Robert Stadlober en fait des tonnes dans celui du savant fou. Fait à signaler: la Québécoise Karine Vanasse apparaît pas plus de cinq minutes dans le film.
Texte : Manon Dumais