Norv. 2017. Science-fiction de Joachim Trier avec Eili Harboe, Kaya Wilkins, Henrik Rafaelsen. À Oslo, une étudiante timide et épileptique, née de parents dévots, s'éprend d'une compagne de classe dégourdie. Récit initiatique à la fois sensuel et cauchemardesque. Symbolisme parfois appuyé. Réalisation élégante. Photographie glaçante et chirurgicale. Jeu nuancé de E. Harboe. (sortie en salle: 24 novembre 2017)
À Oslo, une étudiante timide et épileptique, née de parents dévots, s'éprend d'une compagne de classe dégourdie. Récit initiatique à la fois sensuel et cauchemardesque. Symbolisme parfois appuyé. Réalisation élégante. Photographie glaçante et chirurgicale. Jeu nuancé de E. Harboe. (sortie en salle: 24 novembre 2017)
Après le réalisme de NOUVELLE DONNE, OSLO, 31 AOÛT et LOUDER THAN BOMBS, Joachim Trier explore dans THELMA l'univers de la science-fiction avec style et mystère. Précise et élégante, sa mise en scène est rehaussée par une photographie hypnotique, glaçante, chirurgicale, mais au symbolisme parfois appuyé. Car il faut avouer que dans ce récit initiatique, à la fois sensuel et cauchemardesque, l'éveil à la sexualité est illustré de façon convenue et inutilement suggestive. En revanche, le questionnement métaphysique des auteurs - et si on pouvait décider de l'existence des autres avec le pouvoir de notre psyché? - s'avère fascinant. Enfin, l'épatante nouvelle venue Eili Harboe apporte beaucoup de nuances au complexe rôle-titre.
Texte : Rachel Bergeron-Cyr