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The Trip to Spain

G.-B. 2017. Comédie dramatique de Michael Winterbottom avec Steve Coogan, Rob Brydon, Rebecca Johnson. Le comédien et scénariste Steve Coogan effectue une virée gastronomique au pays de Don Quixote en compagnie de son vieil ami, l'humoriste et imitateur Rob Brydon. Variation subtile d'un modèle éprouvé. Ensemble léger dissimulant une certaine aigreur. Réalisation à la traîne. Montage à l'emporte-pièce. Bons interprètes. (sortie en salle: 4 août 2017)

Général
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The Trip to Spain (The Trip to Spain)

Général Général

G.-B. 2017. Comédie dramatique de Michael Winterbottom avec Steve Coogan, Rob Brydon, Rebecca Johnson.

Le comédien et scénariste Steve Coogan effectue une virée gastronomique au pays de Don Quixote en compagnie de son vieil ami, l'humoriste et imitateur Rob Brydon. Variation subtile d'un modèle éprouvé. Ensemble léger dissimulant une certaine aigreur. Réalisation à la traîne. Montage à l'emporte-pièce. Bons interprètes. (sortie en salle: 4 août 2017)

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Les Films Séville
Le comédien et scénariste Steve Coogan contacte son vieil ami, l'humoriste et imitateur Rob Brydon. But de son appel: inviter Brydon à une virée gastronomique en Espagne, dans la foulée de celles qu'ils ont faites dans le Lake District et en Italie, quelques années plus tôt. À bord du Range Rover de Coogan, le duo se met en route et emprunte le traversier de Liverpool, qui les conduit jusqu'à la côté andalouse, puis sur les traces de Don Quixote. De resto en resto, les discussions à bâtons rompus virent invariablement au duel d'imitations et de bons mots. Derrière le décor, Brydon s'interroge sur son rôle de jeune papa à un âge si avancé. Et Coogan, enorgueilli par le succès international remporté par son film PHILOMENA, tente de propulser sa carrière plus avant. Mais comme le héros de Cervantes, il va de désillusions en désillusions.

L’AVIS DE MEDIAFILM

THE TRIP. Puis THE TRIP TO ITALY. Et maintenant THE TRIP TO SPAIN. Trois fois, le même programme. Exception faite du décor. Et de quelques variables "superflues". Tels que l'état d'esprit des deux personnages et leur vision aigre-douce sur l'existence, qui nous parviennent par petites touches discrètes, la plupart du temps dans les scènes où les deux acteurs sont seuls ou au téléphone... avec d'autres. Car ils ont beau vivre de grands bouleversements intérieurs, les deux excellents comédiens n'en montrent rien l'un à l'autre. Toute la force du film - à nouveau signé Michael Winterbottom (WELCOME TO SARAJEVO) - tient dans cette contraction de la pensée vraie sous un flot de paroles futiles. Voire, dans cette fêlure dissimulée derrière le miroir, et qui semble particulièrement aigue chez Coogan. Pour le reste, Winterbottom ne réinvente pas la roue. Il laisse parler, ici les paysages, là ses personnages. Son intervention, en apparence minimale, s'exprime dans une énergie du tonnerre dans la première partie (et qui se perd en chemin), ainsi que dans un montage à l'emporte-pièce, décomplexé, à l'image même de ce petit film libre, et limité.

Texte : Martin Bilodeau

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