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The Sense of an Ending

G.-B. 2017. Drame psychologique de Ritesh Batra avec Jim Broadbent, Harriet Walter, Billy Howle. Après avoir reçu une lettre de la mère défunte de son amour de jeunesse, un septuagénaire égoïste est amené à revisiter des épisodes douloureux de son passé. Adaptation inégale du roman de Julian Barnes. Manque d'intensité dramatique. Mise en scène appliquée. Montage parfois inventif. J. Broadbent trop débonnaire pour le rôle. (sortie en salle: 24 mars 2017)

Général
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The Sense of an Ending (The Sense of an Ending)

Général Général

G.-B. 2017. Drame psychologique de Ritesh Batra avec Jim Broadbent, Harriet Walter, Billy Howle.

Après avoir reçu une lettre de la mère défunte de son amour de jeunesse, un septuagénaire égoïste est amené à revisiter des épisodes douloureux de son passé. Adaptation inégale du roman de Julian Barnes. Manque d'intensité dramatique. Mise en scène appliquée. Montage parfois inventif. J. Broadbent trop débonnaire pour le rôle. (sortie en salle: 24 mars 2017)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Nick Payne
D'après le roman de Julian Barnes
Photographie :
Musique :
Montage :
Propriétaire d'une petite boutique de caméras usagées à Londres, Tony Webster voit sa petite vie chamboulée par la réception d'un document notarié. Sarah Ford, la mère de son amour de jeunesse Veronica, lui lègue par testament une petite somme d'argent, ainsi que le journal intime de son meilleur ami Adrian Flynn, qui s'était suicidé à l'époque de leurs études. Or, Veronica refuse de remettre le carnet à Tony et esquive ses demandes de rendez-vous. Turlupiné par ce mystère, le commerçant égoïste, qui néglige sa fille lesbienne sur le point d'accoucher, entreprend de raconter à son ex-épouse des épisodes de sa jeunesse, afin de comprendre pourquoi Veronica lui en veut tant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout comme le roman de Julian Barnes dont il est tiré, THE SENSE OF AN ENDING culmine sur une révélation ambiguë. La charge émotive en moins. En cause: la réalisation appliquée, insuffisamment vibrante de Ritesh Batra (l'excellent THE LUNCHBOX) et le jeu débonnaire de Jim Broadbent, trop sympathique pour ce rôle de misanthrope harceleur. Dommage, car cette réflexion sur la mémoire sélective, les conséquences des actions passées sur le présent et les petits aménagements que l'on fait avec sa conscience possédait beaucoup de potentiel. Du reste, les nombreux flashbacks, introduits par un montage parfois impressionniste, constituent les meilleurs moments du film, alors que brillent les jeunes Billy Howle, Freya Mavor et Joe Alwyn (BILLY LYNN'S LONG HALFTIME WALK), ainsi que l'envoûtante Emily Mortimer.

Texte : Louis-Paul Rioux

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