Go to main content
6

La Musique du silence (The Music of Silence)

It. 2017. Drame biographique de Michael Radford avec Toby Sebastian, Luisa Ranieri, Jordi Molla. Aveugle depuis l'âge de 12 ans, un jeune Italien à la voix d'or étudie en droit le jour et chante dans un bar le soir, avant d'être repéré par un ténor qui le prend sous son aile. Adaptation surannée du roman autobiographique d'Andrea Bocelli. Protagoniste peu attachant. Nombreuses faiblesses au montage. Enchainements douteux. Interprétation fade.

Général
6

La Musique du silence (The Music of Silence)

Général Général

It. 2017. Drame biographique de Michael Radford avec Toby Sebastian, Luisa Ranieri, Jordi Molla.

Aveugle depuis l'âge de 12 ans, un jeune Italien à la voix d'or étudie en droit le jour et chante dans un bar le soir, avant d'être repéré par un ténor qui le prend sous son aile. Adaptation surannée du roman autobiographique d'Andrea Bocelli. Protagoniste peu attachant. Nombreuses faiblesses au montage. Enchainements douteux. Interprétation fade.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Souffrant de glaucome congénital, Amos Bardi perd la vue à l'âge de douze ans. En revanche, le garçon toscan possède une voix d'or et une oreille absolue, qui lui permettent à la fois de chanter exceptionnellement juste et d'apprécier les moindres nuances musicales. À l'école primaire, Amos intègre la chorale et à l'adolescence, il remporte un concours de chant. Son père, inquiet pour son avenir, le force à obtenir un diplôme en droit. Amos étudie donc de jour, mais continue de chanter dans un bar le soir. C'est ainsi qu'il est repéré par un célèbre ténor, qui accepte de le prendre sous son aile et de former sa voix. Mais la carrière de chanteur d'opéra d'Amos tarde à prendre son envol.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le Britannique Michael Radford a connu ses heures de gloire avec l'adaptation des romans "1984" de George Orwell et "Il Postino" d'Antonio Skarmeta. Il a fait cependant fausse route en portant à l'écran le roman en partie autobiographique d'Andrea Bocelli. D'abord parce qu'il relate la vie d'un protagoniste peu attachant, nommé Amos, qui est pourtant un avatar du célèbre ténor italien. Ensuite parce que les moments les plus excitants du film sont consignés au générique, dans des extraits montrant justement le vrai Bocelli. Le traitement visuel de Radford est suranné, tandis que le montage, dénué de rythme, comporte de nombreuses faiblesses et enchainements douteux. Ce manque d'énergie et de relief rend l'expérience du spectateur souvent pénible. Même les interprètes sont fades, surtout que la plupart, d'origine italienne, baragouinent un anglais approximatif.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3