É.-U. 2017. Comédie dramatique de Mark Pellington avec Shirley MacLaine, Amanda Seyfried, Anne Heche. Une vieille dame fortunée et obsédée par le contrôle ordonne à une jeune journaliste d'écrire par avance sa nécrologie. Peinture à numéros comptant son lot de clichés et de passages obligés. Dialogues vifs. Réalisation manquant d'expression. Vedette bien mise en valeur. (sortie en salle: 17 mars 2017)
Une vieille dame fortunée et obsédée par le contrôle ordonne à une jeune journaliste d'écrire par avance sa nécrologie. Peinture à numéros comptant son lot de clichés et de passages obligés. Dialogues vifs. Réalisation manquant d'expression. Vedette bien mise en valeur. (sortie en salle: 17 mars 2017)
LAST WORD possède le charme abrasif de Shirley MacLaine, ou à tout le moins, du personnage qu'elle s'est forgé au grand écran. Celui d'une femme rebelle et opiniâtre, dont la sagesse intérieure éructe en vérités toutes crues, pas toujours bonnes à dire. Le film est entièrement conçu pour mettre en valeur, dans un possible dernier tour de piste, cette actrice de 82 ans, moulée sur aucune autre, dont on retrouve parfois certains traits chez Kirsten Dunst ou Jennifer Lawrence. Dans le contexte, il est d'autant plus regrettable que le film de Mark Pellington (ARLINGTON ROAD) ne soit pas à la hauteur. En effet, l'hommage (puisque c'en est un) possède la forme inerte d'une peinture à numéros, laminée par une musique sans âme et propulsée par des dialogues filmés sans imagination par un cinéaste trop limité dans sa grammaire pour exprimer son admiration envers sa vedette. S'il réserve deux ou trois surprises, le récit sur la renaissance et les regrets recycle une abondance de clichés, de lieux communs et de passages obligés. Pas sûr que Harriet l'aurait approuvé tel quel...
Texte : Martin Bilodeau