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Ta peau si lisse

Can. 2017. Film d'essai de Denis Côté . Portraits intimes de six culturistes québécois, qui entretiennent avec leur corps un rapport proche de l'obsession. Essai ludique jonglant avec les codes et les genres. Structure chorale aux limites affichées. Dénouement artificiel. Dimension humaine touchante. Humour respectueux. Photographie expressive. (sortie en salle: 8 décembre 2017)

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Ta peau si lisse (Ta peau si lisse)

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Can. 2017. Film d'essai de Denis Côté .

Portraits intimes de six culturistes québécois, qui entretiennent avec leur corps un rapport proche de l'obsession. Essai ludique jonglant avec les codes et les genres. Structure chorale aux limites affichées. Dénouement artificiel. Dimension humaine touchante. Humour respectueux. Photographie expressive. (sortie en salle: 8 décembre 2017)

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La Distributrice de films
Ils s'appellent Jean-François, Cédric, Benoît, Alexis, Maxim et Ronald. Culturistes en activité ou à la retraite, ils entretiennent avec leur corps un rapport proche de l'obsession. À travers leurs routines sportives et leur préparation à des compétitions internationales ou à des matchs de lutte et des épreuves d'homme fort, le réalisateur expose au grand jour des hommes paradoxalement fragiles, qui se révèlent autant dans les moments intimes que dans l'effort et le dépassement de soi.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme dans CARCASSES, BESTIAIRE et QUE TA JOIE DEMEURE, Denis Côté pénètre en explorateur un univers dont il ne connaît pas les codes. Et comme dans ces précédents essais documentaires, il recrée pour les besoins de la caméra certains moments emblématiques, sans faire de psychologie. Côté préfère en effet se concentrer sur la monstration d'une vulnérabilité que l'on n'aurait pas imaginée possible chez de tels mastodontes. À ce chapitre, la caméra de François Messier Rheault, proche des sujets mais jamais intrusive, cueille son lot de plans évocateurs. Toutefois, aussi délicate et respectueuse soit-elle, cette illustration du culte du corps semble par moments chercher sa voie. Dans sa structure chorale, le récit affiche aussi ses limites, notamment lors de l'épisode final, largement mis en scène, qui s'arrime mal à l'ensemble. Plusieurs moments d'humour, jamais moqueurs, ponctuent cet objet formel hors norme mais, il faut bien l'avouer, un peu sage.

Texte : Charles-Henri Ramond

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