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Super Troopers 2

É.-U. 2017. Comédie policière de Jay Chandrasekhar avec Jay Chandrasekhar, Kevin Heffernan, Steve Lemme. Des patrouilleurs du Vermont assurent la transition avec la police montée dans une petite zone québécoise sur le point d'être rétrocédée aux États-Unis. Suite prévisible d'un film de 2001. Humour agressivement vulgaire. Illustration inédite d'un certain antiaméricanisme canadien. Réalisation compétente. Interprétation inégale. (sortie en salle: 20 avril 2018)

13 ans + (langage vulgaire)
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Super Troopers 2 (Super Troopers 2)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2017. Comédie policière de Jay Chandrasekhar avec Jay Chandrasekhar, Kevin Heffernan, Steve Lemme.

Des patrouilleurs du Vermont assurent la transition avec la police montée dans une petite zone québécoise sur le point d'être rétrocédée aux États-Unis. Suite prévisible d'un film de 2001. Humour agressivement vulgaire. Illustration inédite d'un certain antiaméricanisme canadien. Réalisation compétente. Interprétation inégale. (sortie en salle: 20 avril 2018)

Cinq ex-patrouilleurs du Vermont sont réembauchés par leur capitaine à la demande de la gouverneure de l'État, afin d'assurer la surveillance routière dans la région de la petite ville de Saint-Georges du Laurent, attribuée par erreur au Québec lors du tracé de la frontière il y a trois siècles. En attendant la rétrocession prochaine de ce territoire au gouvernement des États-Unis, les patrouilleurs fantasques doivent faire équipe avec les hommes de la police montée canadienne. Mais ceux-ci traitent les nouveaux venus de haut, tout comme la population locale, révoltée à l'idée de devenir américaine. Pour prouver leur bravoure et leur pertinence, les agents du Vermont entreprennent de démanteler un réseau de contrebandiers de téléphones cellulaires, de drogues synthétiques et d'armes automatiques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il y a seize ans, SUPER TROOPERS lançait la carrière cinématographique du groupe d'humoristes américains Broken Lizard (CLUB DREAD, BEERFEST). Les joyeux lurons accouchent maintenant d'une suite prévisible, agressivement vulgaire, qui surprend par son illustration inédite d'un certain antiaméricanisme canadien, mais rate le coche sur tous les autres tableaux. Les blagues sur l'accent québécois sont ratées, tout comme les sempiternels gags de drogués. À la réalisation, Jay Chandrasekhar a gagné en assurance depuis ses débuts en 2001. Son travail se révèle plus fluide, avec des mouvements de caméra souples et expressifs. Mais, exception faite de l'insolite scène d'ouverture, nous sommes loin des poursuites spectaculaires et extravagantes de son DUKES OF HAZZARD. Comme interprète, Chandrasekhar est toujours aussi médiocre. Parmi ses compères, Kevin Heffernan se déchaîne comme toujours, Rob Lowe amuse en maire onctueux et retors, et Emmanuelle Chriqui défend avec aplomb et sensualité un personnage ambigu.

Texte : Louis-Paul Rioux

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