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Spoor (Pokot)

Pol. 2017. Drame de Agnieszka Holland avec Agnieszka Mandat-Grabka, Wiktor Zborowski, Miroslav Krobot. La vie d'une vieille dame amoureuse des bêtes et vivant seule en montagne est perturbée par une série de meurtres impliquant des chasseurs et braconniers de la région. Intrigue tirée par les cheveux inspirée d'un roman d'Olga Tokarczuk. Ensemble flou et approximatif. Décor champêtre bien filmé. Musique emphatique et peu subtile. Solide A. Mandat-Grabka.

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Spoor (Pokot)

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Pol. 2017. Drame de Agnieszka Holland avec Agnieszka Mandat-Grabka, Wiktor Zborowski, Miroslav Krobot.

La vie d'une vieille dame amoureuse des bêtes et vivant seule en montagne est perturbée par une série de meurtres impliquant des chasseurs et braconniers de la région. Intrigue tirée par les cheveux inspirée d'un roman d'Olga Tokarczuk. Ensemble flou et approximatif. Décor champêtre bien filmé. Musique emphatique et peu subtile. Solide A. Mandat-Grabka.

Un matin d'automne, les deux chiennes de Janina disparaissent sans laisser de traces. La vieille dame, qui vit seule dans sa chaumière en montagne, fait des pieds et des mains pour les retrouver. En vain. La montagne, il est vrai, appartient aux chasseurs de gibier de toutes les espèces, ainsi qu'à quelques braconniers tolérés par les autorités locales, malgré les plaintes répétées de Janina. La mort suspecte d'un voisin déclenche une enquête policière qui fait long feu. Peu de temps après, l'assassinat du chef de police crée une onde de choc dans la petite communauté isolée. Lorsqu'un troisième meurtre survient, Janina forme une petite équipe avec la maîtresse de la victime et un informaticien épileptique, pour tenter de résoudre l'énigme. Pendant ce temps, les diverses saisons de chasse se poursuivent, comme si de rien n'était, au grand désespoir de l'amoureuse des bêtes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation par Agnieszka Holland d'un roman d'Olga Tokarczuk se mesure difficilement à ses meilleurs films (AMÈRE RÉCOLTE, EUROPA EUROPA, OLIVIER OLIVIER). Entre bestiaire et bêtisier, il verse au contraire dans le champ des plaisirs coupables. Le décor champêtre, admirablement filmé sur quatre saisons, est à couper le souffle. Mais la cinéaste surcharge l'intrigue, un meurtre et mystère tiré par les cheveux, en recourant à une musique emphatique, qui annonce tous les retournements. L'héroïne attachante, ex-beatnik très bien campée par Agnieszka Mandat-Grabka, n'est pas en cause. Mais le personnage est pétri de contradictions et Holland affiche, à son sujet, une neutralité pour le moins suspecte. Le dénouement en explique la cause. En partie du moins, à l'image d'un film certes plaisant, mais désespérément flou et approximatif. (Texte rédigé en février 2017, dans le cadre du Festival de Berlin).

Texte : Martin Bilodeau

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