All. 2017. Drame d'horreur de Paul W.S. Anderson avec Milla Jovovich, Ruby Rose, Ali Larter. Dernière survivante d'une terrible bataille contre des morts-vivants, une ex-agente de sécurité entreprend de sauver les derniers humains, menacés par un ultime assaut. Sixième volet recyclant une formule diluée. Réalisation et montage hyperactifs. Scènes d'action souvent illisibles. Interprétation grand-guignolesque. (sortie en salle: 27 janvier 2017)
Dernière survivante d'une terrible bataille contre des morts-vivants, une ex-agente de sécurité entreprend de sauver les derniers humains, menacés par un ultime assaut. Sixième volet recyclant une formule diluée. Réalisation et montage hyperactifs. Scènes d'action souvent illisibles. Interprétation grand-guignolesque. (sortie en salle: 27 janvier 2017)
Quinze ans après le début de la série RESIDENT EVIL, Milla Jovovich enfile encore une fois de plus ses tenues moulantes pour affronter une nouvelle armée de zombies. Retrouvant le metteur en scène de quatre des six films de la franchise, son mari Paul W. Anderson, la star renoue malheureusement aussi avec les ingrédients d'une recette usée: scénario répétitif et sans queue ni tête; réalisation et montage poussant la frénésie jusqu'à l'incohérence; surdose d'images de synthèse dans des scènes d'action inintelligibles; performances grand-guignolesques de seconds rôles bodybuildés ou d'acteurs au jeu pseudo-shakespearien. La multiplication perpétuelle de clones, de morts-vivants et de doubles de toutes sortes amplifie l'aspect synthétique d'un film dont tous les éléments semblent avoir été systématiquement recyclés au fil des ans. Si la fin ouvre encore une fois la porte à une suite, le résultat trahit plus que jamais l'épuisement créatif de cette trop longue série.
Texte : Georges Privet