Can. 2017. Science-fiction de Caroline Labrèche, Steeve Léonard avec Diego Klattenhoff, Charlotte Sullivan, Brett Donahue. Amnésique depuis un mystérieux accident, un homme réalise qu'il provoque la mort de tout être vivant qui l'approche, sauf une femme, qui a aussi perdu la mémoire. Prémisse très originale. Intrigue bien construite. Dénouement un peu décevant. Climat anxiogène soutenu. Trame sonore soignée. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 1 décembre 2017)
Amnésique depuis un mystérieux accident, un homme réalise qu'il provoque la mort de tout être vivant qui l'approche, sauf une femme, qui a aussi perdu la mémoire. Prémisse très originale. Intrigue bien construite. Dénouement un peu décevant. Climat anxiogène soutenu. Trame sonore soignée. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 1 décembre 2017)
Fort d'une prémisse très originale, le duo Caroline Labrèche et Steeve Léonard (SANS DESSEIN) a conçu un récit intrigant de science-fiction contemporaine et rurale. Bien construite, astucieuse par moments, l'intrigue égrène savamment les indices permettant à l'homme de comprendre le phénomène qui le frappe, et au couple de reconstituer, pièce par pièce, l'étrange puzzle qui les rassemble. En dernière partie toutefois, les auteurs empruntent le chemin du thriller à formules, lequel débouche sur un dénouement plus ou moins satisfaisant. Néanmoins, ils ont su maintenir tout du long un climat anxiogène, grâce aux décors campagnards souvent déserts, et à la trame sonore de Benoît Charest (IQALUIT), qui vient renforcer cette impression de malaise. Diego Klattenhoff ("Homeland", "Blacklist") et Charlotte Sullivan ("Rookie Blue") sont convaincants dans les rôles principaux.
Texte : Olivier Lefébure
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Scénario simple, mais original. Réalisation et mise en scène conventionnelles et sans éclat. Introduction étonnante. Progression intrigante malgré des effets répétitifs. Retournements surprenants. Quelques temps morts à mi-chemin. Bande sonore adéquate. Bons comédiens.
J'attribue à ce film la Cote