Go to main content
5

Pris de court

Fr. 2017. Drame de Emmanuelle Cuau avec Virginie Efira, Renan Prévot, Gilbert Melki. Alors que son fils aîné se laisse entraîner dans de petits trafics par un camarade de lycée, une joaillière veuve se fait refuser au dernier moment l'emploi qu'on lui a promis. Prémisse sociale prometteuse, détournée vers une intrigue criminelle peu crédible. Portrait sensible d'une mère à la fois battante et fragile. Réalisation appliquée, dénuée de réelle tension. Bons interprètes.

En attente de classement
5

Pris de court (Pris de court)

En attente de classement En attente de classement

Fr. 2017. Drame de Emmanuelle Cuau avec Virginie Efira, Renan Prévot, Gilbert Melki.

Alors que son fils aîné se laisse entraîner dans de petits trafics par un camarade de lycée, une joaillière veuve se fait refuser au dernier moment l'emploi qu'on lui a promis. Prémisse sociale prometteuse, détournée vers une intrigue criminelle peu crédible. Portrait sensible d'une mère à la fois battante et fragile. Réalisation appliquée, dénuée de réelle tension. Bons interprètes.

À la mort de son mari, la joaillière Nathalie quitte le Canada pour s'installer à Paris avec Paul et Bastien, ses fils de 15 et 8 ans. Mais à son arrivée, elle apprend qu'on lui a refusé au dernier moment le poste qui lui était pourtant assuré par contrat. Se retrouvant soudainement démunie dans une ville où elle ne connaît personne, la jeune mère n'en dit mot à ses enfants et part fébrilement à la recherche d'un autre emploi. En désespoir de cause, elle accepte un boulot de serveuse dans une brasserie de quartier. Pendant ce temps, Paul, adolescent rebelle qui n'a toujours pas accepté la mort de son père, se laisse entraîner dans de petits trafics par un camarade de classe au service d'un caïd du quartier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce troisième long métrage d'Emmanuelle Cuau (après CIRCUIT CAROLE et TRÈS BIEN, MERCI, inédits au Québec) délaisse très tôt sa prometteuse prémisse sociale pour s'engager dans la voie du thriller. Un virage inattendu vers le cinéma de genre qui se traduit par un enchaînement de rebondissements tiré par les cheveux et dénué de tension dramatique, en raison d'une mise en scène trop appliquée. Les efforts désespérés d'une mère pour protéger ses enfants et préserver sa dignité devant l'injustice génèrent en revanche des moments intimistes et sensibles, où la cellule familiale désemparée se transforme habilement en un théâtre où mensonges et faux-semblants règnent en maître. Virginie Efira incarne avec finesse cette femme à la fois battante et fragile, face à l'intense Renan Prévot en fils buté et dépassé par les événements. (Texte rédigé en novembre 2017, dans le cadre du festival Cinémania)

Texte : Charles-Henri Ramond

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3