É.-U. 2017. Science-fiction de Dean Israelite avec Naomi Scott, Dacre Montgomery, RJ Cyler. Après avoir découvert un vieux vaisseau spatial, cinq adolescents héritent de pouvoirs surnaturels, qu'ils exploitent pour protéger leur ville d'envahisseurs extraterrestres. Relance laide et débile d'une franchise moribonde. Scénario dépourvu d'idées neuves. Exécution impersonnelle. Trucages recyclés. Performance colorée de E. Banks. (sortie en salle: 24 mars 2017)
Après avoir découvert un vieux vaisseau spatial, cinq adolescents héritent de pouvoirs surnaturels, qu'ils exploitent pour protéger leur ville d'envahisseurs extraterrestres. Relance laide et débile d'une franchise moribonde. Scénario dépourvu d'idées neuves. Exécution impersonnelle. Trucages recyclés. Performance colorée de E. Banks. (sortie en salle: 24 mars 2017)
"Reboot" inutile d'une franchise moribonde depuis vingt ans, ce sous-TRANSFORMERS, réalisé de façon impersonnelle par Dean Israelite (PROJECT ALMANAC), marie laideur et débilité. Pire encore: tout semble emprunté à d'autres films; de l'ouverture qui s'inspire de BREAKFAST CLUB aux rares tentatives d'humour à la sauce TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES, en passant par l'inévitable scène post-générique copiée sur la formule Marvel. Xénophobie, obsession de l'armement, apologie du travail en équipe, quête de la rédemption, cette radiographie du subconscient de l'Amérique profonde abrutit bien plus qu'elle ne divertit. Seuls éléments rédempteurs: la performance colorée et délicieusement outrancière d'Elizabeth Banks dans le rôle de la vilaine de service et un monstre géant en or d'une conception plutôt impressionnante. Pour le reste, ce "blockbuster" fauché, truffé d'effets spéciaux recyclés, est l'exemple parfait du film qui vise bas et rate quand même la cible.
Texte : Georges Privet