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Parents indignes (Mom and Dad)

É.-U. 2017. Comédie d'horreur de Brian Taylor avec Nicolas Cage, Selma Blair, Anne Winters. Dans une banlieue tranquille, une étrange épidémie pousse les résidents adultes à tuer leurs propres enfants. Satire sociale prometteuse, virant au thriller gore manquant de singularité. Mise en scène vigoureuse. Facture de série B. S. Blair efficace. Intense N. Cage. (sortie en salle: 23 février 2018)

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Parents indignes (Mom and Dad)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2017. Comédie d'horreur de Brian Taylor avec Nicolas Cage, Selma Blair, Anne Winters.

Dans une banlieue tranquille, une étrange épidémie pousse les résidents adultes à tuer leurs propres enfants. Satire sociale prometteuse, virant au thriller gore manquant de singularité. Mise en scène vigoureuse. Facture de série B. S. Blair efficace. Intense N. Cage. (sortie en salle: 23 février 2018)

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À la suite d'une mystérieuse épidémie apparemment transmise par les écrans de téléviseurs, les adultes d'une banlieue sans histoire sont possédés par une force maléfique, qui les pousse à tuer leurs propres enfants. Dans la maison de la famille Ryan, le petit garnement Joshua et sa grande soeur Carly, adolescente rebelle et superficielle, s'engagent dans un jeu de cache-cache cruel avec Brent, leur papa amer n'en pouvant plus de sa vie rangée, et Kenda, leur mère au foyer désespérée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar du très réussi IT COMES AT NIGHT, MOM AND DAD s'attaque à l'institution américaine par excellence: la famille. Mais contrairement au film de Trey Edward Shults, qui optait pour la suggestion et le symbolisme politique, la dernière folie du coréalisateur de CRANK emprunte la voie de la satire sociale carburant à l'humour noir. Or, passé une première partie assez réjouissante, l'exercice montre vite ses limites, échouant à s'élever au-delà des plaisirs faciles du thriller gore de série B. Tandis que le générique d'ouverture laissait présager une audace formelle rétro-nostalgique, la mise en scène de Brian Taylor adopte une facture plus conventionnelle, malgré une exécution vigoureuse et parfois inventive. Aux côtés d'une efficace Selma Blair, Nicolas Cage, déchaîné, amène son personnage aux confins d'une folie que lui seul semble capable de jouer.

Texte : Helen Faradji

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