Go to main content
4

Ouvrir la voix

Fr. 2017. Documentaire de Amandine Gay . En France et en Belgique, 24 femmes francophones, descendantes des colonies d'Afrique et des Antilles, racontent leurs expériences de discrimination. Sujet complexe abordé avec une ferveur militante. Anecdotes troublantes démentant bien des clichés. Ensemble percutant mais peu nuancé. Mise en scène statique. Quelques longueurs. (sortie en salle: 2 février 2018)

Général
4

Ouvrir la voix (Ouvrir la voix)

Général Général

Fr. 2017. Documentaire de Amandine Gay .

En France et en Belgique, 24 femmes francophones, descendantes des colonies d'Afrique et des Antilles, racontent leurs expériences de discrimination. Sujet complexe abordé avec une ferveur militante. Anecdotes troublantes démentant bien des clichés. Ensemble percutant mais peu nuancé. Mise en scène statique. Quelques longueurs. (sortie en salle: 2 février 2018)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
EyeSteelFilm
Que vivent et ressentent aujourd'hui les femmes noires en Europe francophone? La réalisatrice tente d'apporter des éléments de réponse en donnant la parole à vingt-quatre d'entre elles, descendantes des colonies d'Afrique et des Antilles. Belges ou Françaises, elles se confient sur leurs expériences de discrimination raciale et sexuelle au travail, aux études, en amour ou simplement dans la rue. Des séquences de répétitions théâtrales et de performances scéniques abordant ces problématiques viennent ponctuer leurs témoignages.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Autoproduit par la nouvelle venue Amandine Guay, qui se définit comme Afroféministe, ce documentaire au titre évocateur illustre avec lucidité les mécanismes du racisme systémique. De fait, cette suite d'anecdotes souvent troublantes, émanant d'un groupe social virtuellement absent du paysage médiatique, met à mal bien des clichés et fantasmes véhiculés par les Blancs à propos de "la" femme noire. L'individuel rejoint donc le collectif dans ce réquisitoire ouvertement politisé et militant, qui aurait toutefois gagné en nuances si la cinéaste avait élargi l'éventail de points de vue. Afin de renforcer l'impression de conversation avec le spectateur, Guay a choisi de montrer durant la presque totalité du film les visages de ses participantes en gros plan. Un parti-pris de mise en scène statique, à la limite de l'austérité, qui appuie bien le discours, mais qui génère aussi quelques longueurs.

Texte : Charles-Henri Ramond

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3