É.-U. 2017. Comédie de Ron Oliver avec Ricky Garcia, Barry Bostwick, Jodelle Ferland. Avec l'aide d'une amie, un adolescent paresseux et menteur se venge d'un puissant producteur de San Francisco qui lui a volé son idée de jeu vidéo. Remake formaté d'un film de 2002. Humour juvénile. Réalisation technique compétente. R. Garcia dépourvu de charisme. Jeu chargé de B. Bostwick.
Avec l'aide d'une amie, un adolescent paresseux et menteur se venge d'un puissant producteur de San Francisco qui lui a volé son idée de jeu vidéo. Remake formaté d'un film de 2002. Humour juvénile. Réalisation technique compétente. R. Garcia dépourvu de charisme. Jeu chargé de B. Bostwick.
Au début du film, le jeune héros est accusé - avec raison - de plagiat. On pourrait en dire autant du scénariste David H. Steinberg, s'il avait prétendu être l'auteur de cette histoire. Heureusement pour lui, il n'a pas cette prétention... En effet, en comparant le scénario de BIG FAT LIAR, signé Dan Schneider, et celui de BIGGER FATTER LIAR, force est de constater qu'il s'agit d'un paresseux copié-collé. Hormis le fait que San Francisco a remplacé Los Angeles et que l'intrigue se déroule maintenant dans l'univers du jeu vidéo plutôt que le milieu du cinéma, c'est à peu de choses près la même histoire. On y retrouve également le même traitement juvénile, mais cette fois sans second degré, ni critique du monde du travail. De fait, ce remake formaté et mollasson amusera peut-être quelques pré-ados, à qui il est clairement destiné, mais sûrement pas leurs parents. En outre, le jeune Ricky Garcia n'a pas le charisme ni l'enthousiasme contagieux de Frankie Muniz, vedette de l'oeuvre originale. Quant au vétéran Barry Bostwick, son jeu chargé sombre dans la bouffonnerie.
Texte : Olivier Lefébure