É.-U. 2017. Film d'animation de Kelly Asbury . La Schtroumpfette part avec trois confrères vers un village perdu, dont les habitants détiennent le secret du passé des Schtroumpfs, qui intéresse également le méchant Gargamel. Divertissement anodin pour très jeunes enfants, d'après l'oeuvre de Peyo. Personnages puérils. Un ou deux temps forts. Animation frénétique aux tons criards. (sortie en salle: 7 avril 2017)
La Schtroumpfette part avec trois confrères vers un village perdu, dont les habitants détiennent le secret du passé des Schtroumpfs, qui intéresse également le méchant Gargamel. Divertissement anodin pour très jeunes enfants, d'après l'oeuvre de Peyo. Personnages puérils. Un ou deux temps forts. Animation frénétique aux tons criards. (sortie en salle: 7 avril 2017)
Après deux produits hybrides mêlant animation et prises de vue réelles, Sony a changé d'approche en confiant entièrement à son studio d'animation ce troisième volet des aventures des petits héros créés par Peyo. Résultat? Un divertissement beaucoup plus puéril, fondé sur un enjeu timidement féministe, soit la découverte par la Schtroumpfette de la raison de la mystérieuse absence de femelles chez les Schtroumpfs. Or, cette idée étonnante et porteuse est traitée de manière très prévisible, à l'intérieur d'une intrigue simplissime. Parmi les rares temps forts du film, on compte une descente en rapides assez enlevante et la visite d'un monde qui rappelle étonnamment celui d'AVATAR. Une animation frénétique aux tons criards, des chansons pop anodines et une réalisation impersonnelle de Kelly Asbury (GNOMEO AND JULIET) confirment l'impression d'un pur produit de consommation, conçu pour livrer sans effort le strict minimum à un très jeune public qu'on estime peu exigeant et gagné d'avance.
Texte : Georges Privet