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Les Dépossédés

Can. 2017. Documentaire de Mathieu Roy . Aux quatre coins de la planète, les effets dévastateurs de l'agriculture industrielle sur la vie des petits paysans et sur l'économie déjà fragile des pays en voie de développement. Vibrant plaidoyer pour la survie des petits agriculteurs. Intervenants d'une ferveur contagieuse. Plans-séquences impressionnistes. Limites de la formule vite atteintes. Durée excessive. (sortie en salle: 17 novembre 2017)

Général
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Les Dépossédés (Les Dépossédés)

Général Général

Can. 2017. Documentaire de Mathieu Roy .

Aux quatre coins de la planète, les effets dévastateurs de l'agriculture industrielle sur la vie des petits paysans et sur l'économie déjà fragile des pays en voie de développement. Vibrant plaidoyer pour la survie des petits agriculteurs. Intervenants d'une ferveur contagieuse. Plans-séquences impressionnistes. Limites de la formule vite atteintes. Durée excessive. (sortie en salle: 17 novembre 2017)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Depuis que les règles du commerce mondial ont été mises en place, l'équilibre fragile des pays en voie de développement ne cesse d'être mis à mal. La libre circulation des matières agricoles force des millions de petits paysans à perdre progressivement le contrôle de leurs propres terres. Parcourant la planète, de l'Inde au Brésil en passant par la République Démocratique du Congo, le Malawi, la Suisse et le Québec, le réalisateur documente les effets dévastateurs de l'agriculture industrielle sur la vie de centaines de millions de personnes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ambitieux et résolument engagé, ce documentaire de Mathieu Roy (FRANÇOIS GIRARD EN TROIS ACTES, SURVIVING PROGRESS) repose sur une approche bicéphale aux styles diamétralement opposés. D'une part, des entrevues dont le filmage frontal permet d'embrasser toute la complexité du sujet; d'autre part, une immersion sensorielle au moyen de longs plans-séquences impressionnistes. Or, aussi convaincant soit-il, cet alarmant cri du coeur pour la survie des petits agriculteurs affiche vite ses limites. D'une durée excessive, l'ensemble met à rude épreuve la patience du spectateur. En cause: un dernier tiers au découpage étiré, ainsi que l'ajout de séquences tournées au Québec et en Suisse, qui n'enrichissent guère le propos. En revanche, le scénario du photographe Benoit Aquin et du cinéaste Richard Brouillette possède une grande force d'évocation, la ferveur des intervenants est contagieuse et une insondable tristesse ressort de plusieurs images.

Texte : Charles-Henri Ramond

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