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LEGO Ninjago - Le Film (The LEGO Ninjago Movie)

É.-U. 2017. Film d'animation de Charlie Bean, Paul Fisher, Bob Logan . Six adolescents masqués, experts en arts martiaux, protègent leur ville des assauts d'un seigneur de guerre mégalomane. Adaptation laborieuse d'une série télé basée sur un jouet suédois. Conflit père-fils générique. Quelques gags ingénieux. Animation numérique aux lignes classiques. Performance vocale riche de J. Theroux. (sortie en salle: 22 septembre 2017)

Général
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LEGO Ninjago - Le Film (The LEGO Ninjago Movie)

Général Général

É.-U. 2017. Film d'animation de Charlie Bean, Paul Fisher, Bob Logan .

Six adolescents masqués, experts en arts martiaux, protègent leur ville des assauts d'un seigneur de guerre mégalomane. Adaptation laborieuse d'une série télé basée sur un jouet suédois. Conflit père-fils générique. Quelques gags ingénieux. Animation numérique aux lignes classiques. Performance vocale riche de J. Theroux. (sortie en salle: 22 septembre 2017)

Genre :
Année :
Durée :
Musique :
Montage :
Distributeur :
Warner Bros.
Ninjago City est sous la protection de six adolescents masqués, experts en arts martiaux, entraînés par le vénérable maître Wu et menés par l'intrépide neveu de ce dernier, le ninja vert. Or, dans le civil, ce garçon sensible appelé Lloyd est le fils de Garmadon, un seigneur de guerre qui n'a de cesse de conquérir leur ville. Pour mettre fin aux assauts de son père mégalomane, le ninja vert utilise contre lui "l'arme ultime". Mais ce faisant, il provoque la quasi-destruction de Ninjago City. Capturé par les justiciers, Garmadon leur propose de les accompagner dans leur quête de "l'ultime arme ultime", la seule capable de rétablir l'ordre et la paix dans la ville.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au côté des jouissifs LEGO MOVIE et BATMAN LEGO MOVIE, les pièces de cette nouvelle déclinaison cinématographique du célèbre jeu danois s'emboîtent bien mal. Adapté d'une série télé pour les petits, le scénario verbomoteur, pauvre en péripéties, saute à pieds joints dans le sentimentalisme sirupeux lorsqu'il s'agit de dénouer l'enjeu dramatique central, un conflit père-fils générique, maladroitement calqué sur celui de STAR WARS. L'animation numérique aux lignes classiques n'impressionne guère, eu égard aux deux opus précédents, beaucoup plus inventifs. Quant aux performances vocales, seule celle de Justin Theroux se démarque, la vedette masculine de MULHOLLAND DRIVE conférant une réelle épaisseur à son vilain sarcastique, intarissable... et repentant. Techniquement au point, l'ensemble est suffisamment coloré, spectaculaire et joyeux pour divertir les jeunes enfants. Les plus grands pourront pour leur part apprécier les quelques gags ingénieux qui parsèment le film.

Texte : Louis-Paul Rioux

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