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Le Sens de la fête

Fr. 2017. Comédie de Olivier Nakache, Éric Toledano avec Jean-Pierre Bacri, Eye Haidara, Vincent Macaigne. Divisés par des conflits internes, un traiteur et les membres de son équipe tentent de sauver les apparences durant une noce célébrée dans un château. Film choral joyeusement cacophonique. Éloge de la solidarité dilué dans un ensemble un peu répétitif. Rythme fluide et alerte. Distribution au diapason. (sortie en salle: 15 décembre 2017)

Général
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Le Sens de la fête (Le Sens de la fête)

Général Général

Fr. 2017. Comédie de Olivier Nakache, Éric Toledano avec Jean-Pierre Bacri, Eye Haidara, Vincent Macaigne.

Divisés par des conflits internes, un traiteur et les membres de son équipe tentent de sauver les apparences durant une noce célébrée dans un château. Film choral joyeusement cacophonique. Éloge de la solidarité dilué dans un ensemble un peu répétitif. Rythme fluide et alerte. Distribution au diapason. (sortie en salle: 15 décembre 2017)

Le succès du mariage de Pierre et Helena repose entre les mains d'une équipe: celle de Max, un traiteur et maître d'oeuvre à son propre compte, qui embauche à la pièce une quarantaine de personnes. Ce jour-là, la noce aura lieu dans un château situé en région parisienne, où tout le personnel s'est donné rendez-vous en avant-midi. À son arrivée en compagnie d'un serveur dépressif, Max trouve son adjointe Adèle en pleine engueulade avec James, le DJ prétentieux chargé de l'animation. Dans la foulée, Josiane, sa maîtresse et chef de salle, lui annonce qu'elle le quitte. Arrivé sur les lieux pour régler les derniers détails, le marié narcissique impose sa loi à tout un chacun. Et la journée ne fait que commencer...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les auteurs d'INTOUCHABLES et SAMBA poursuivent dans la veine d'un cinéma populaire mettant les valeurs de la France d'hier à l'épreuve de la réalité d'aujourd'hui. Contrairement aux deux films précédents toutefois, LE SENS DE LA FÊTE est une oeuvre chorale, pour ne pas dire cacophonique, dont le scénario sur une seule journée ressemble à une partition d'orchestre où chaque personnage jouerait de son instrument. L'ensemble fonctionne par intermittence, mais est racheté par des instants de grâce qui surviennent à trois ou quatre reprises. Le savoir-faire technique des coréalisateurs n'est plus à démontrer, et leur film bondit de scène en scène avec une agilité évidente. Mais qui trop embrasse mal étreint, et le film donne l'impression de butiner, de se répéter. Sa galerie trop large empêche la profondeur de cette réflexion sur l'importance de la solidarité de s'exprimer. À quelques notes près, la distribution cinq étoiles est au diapason. Dans un rôle secondaire, l'humoriste Alban Ivanov fait des étincelles. (Texte rédigé en septembre 2017, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Martin Bilodeau

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