Can. 2017. Drame psychologique de Robert Morin avec Christian Bégin, Sandra Dumaresq, Guy Thauvette. Quand un patient insatisfait et violent le poursuit en justice, un médecin spécialisé en chirurgie des grands brûlés sent se fissurer son existence apparemment idyllique. Fascinante réflexion sur le narcissisme pervers, muée en film d'horreur expressionniste. Scénario et mise en scène remarquables, alliant rigueur et audace. C. Bégin glaçant. (sortie en salle: 25 août 2017)
Quand un patient insatisfait et violent le poursuit en justice, un médecin spécialisé en chirurgie des grands brûlés sent se fissurer son existence apparemment idyllique. Fascinante réflexion sur le narcissisme pervers, muée en film d'horreur expressionniste. Scénario et mise en scène remarquables, alliant rigueur et audace. C. Bégin glaçant. (sortie en salle: 25 août 2017)
Ce nouveau cauchemar clinique du réalisateur de PETIT POW! POW! NOËL s'appuie sur un scénario et une mise en scène audacieux et rigoureux. Enrichissant l'esthétique de l'expressionnisme allemand avec les nouvelles possibilités des trucages numériques, Robert Morin nous convie à une oeuvre découpée en six (faux) plans-séquences, où de subtiles variations d'éclairages, de cadres et de focales créent des images et des ambiances faisant aisément basculer le quotidien dans le fantastique. Inspiré à la fois par NOSFERATU et THE SHINING, le film profite en outre de la performance étonnante de Christian Bégin qui, dans un troublant contre-emploi, communique la folie d'un pervers narcissique. Un pervers qui - Morin étant Morin - est à la fois un monstre, un reflet et un ami, et dont la chute nous confronte à nos propres perversions et à notre propre narcissisme.
Texte : Georges Privet
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un exercice de style qui fascine avec des morceaux d'anthologies (ex: la séquence d'ouverture et la scène de la douche), mais après une heure on a compris le concept. À l'instar du personnage central, le scénario fait du surplace dans le dernier tiers. Il faut dire qu'il ne faut pas s'attendre à un récit fertile en rebondissements...La réalisation est une belle démonstration du talent de Morin et Bégin est excellent en pervers narcissique.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Introduction angoissante. Mise en image fascinante. Dialogues percutants. C. Bégin magistral.
J'attribue à ce film la Cote