É.-U. 2017. Comédie musicale de Michael Gracey avec Hugh Jackman, Michelle Williams, Zac Efron. Au XIXe siècle à New York, un père de famille au chômage, Phineas Taylor Barnum, créé de toutes pièces un cirque de curiosités humaines qui le rendra mondialement célèbre. Biographie musicale usinée et prévisible. Plaidoyer insistant sur la tolérance et le droit à la différence. Chorégraphies enlevantes mais trop modernes. H. Jackman enthousiaste. (sortie en salle: 29 décembre 2017)
Au XIXe siècle à New York, un père de famille au chômage, Phineas Taylor Barnum, créé de toutes pièces un cirque de curiosités humaines qui le rendra mondialement célèbre. Biographie musicale usinée et prévisible. Plaidoyer insistant sur la tolérance et le droit à la différence. Chorégraphies enlevantes mais trop modernes. H. Jackman enthousiaste. (sortie en salle: 29 décembre 2017)
Une production usinée, prévisible et pétrie de bons sentiments. Voilà ce qui se cache derrière la flamboyante façade de cette biographie musicale propulsée par l'enthousiasme de Hugh Jackman. Le scénario de Jenny Bicks (WHAT A GIRL WANT, "Sex and the City") et Bill Condon (DREAMGIRLS, THE BEAUTY AND THE BEAST) tente de faire du neuf avec du vieux. Or, l'illustration de la lutte des classes et de la poursuite du rêve américain est éculée, tandis que le plaidoyer sur la tolérance et le droit à la différence est trop insistant. Techniquement par contre, le film gagne des points. Relevée par la direction photo adroite et expressive de Seamus McGarvey (FIFTY SHADES OF GREY), la mise en scène efficace du nouveau venu Michael Gracey se signale par des numéros musicaux nerveux et rythmés. Cependant, ces passages chorégraphiés donnent l'impression de n'être que des clips indépendants, et leur style résolument moderne jure dans le décor.
Texte : Charles-Henri Ramond
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Les chansons sont accrocheuses, dont une qu'on ne peut oublier, et Hugh Jackman fait preuve d'émotion, mais la reconstitution historique et le portrait du personnage qui a vraiment existé (Burnum) est atténué par un scénario artificiel, gentil et purement hollywoodien. Bref, c'est regardable et écoutable, à défaut d'être original et d'avoir une force d'authenticité.
J'attribue à ce film la Cote