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Le Château de verre (The Glass Castle)

É.-U. 2017. Drame biographique de Destin Daniel Cretton avec Brie Larson, Woody Harrelson, Naomi Watts. Fille d'un rêveur alcoolique et d'une peintre irresponsable, une chroniqueuse mondaine de New York se remémore son enfance miséreuse aux quatre coins des États-Unis. Adaptation anecdotique du livre autobiographique de Jeannette Walls. Traitement mélodramatique. Finale moralisatrice. Réalisation conventionnelle. Interprètes de talent. (sortie en salle: 11 août 2017)

Général
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Le Château de verre (The Glass Castle)

Général Général

É.-U. 2017. Drame biographique de Destin Daniel Cretton avec Brie Larson, Woody Harrelson, Naomi Watts.

Fille d'un rêveur alcoolique et d'une peintre irresponsable, une chroniqueuse mondaine de New York se remémore son enfance miséreuse aux quatre coins des États-Unis. Adaptation anecdotique du livre autobiographique de Jeannette Walls. Traitement mélodramatique. Finale moralisatrice. Réalisation conventionnelle. Interprètes de talent. (sortie en salle: 11 août 2017)

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Un soir qu'elle rentre à la maison en taxi, la chroniqueuse mondaine Jeannette Walls aperçoit ses parents, Rex et Rose Mary, fouillant dans les poubelles. Peu après, sa soeur et son frère l'informent que leurs géniteurs vivent dans un squat du Lower East Side avec Maureen, la benjamine de la famille. Ébranlée par ces révélations, la jeune femme, qui s'apprête à épouser un riche financier de Wall Street, se remémore son enfance miséreuse aux quatre coins des États-Unis, alors que son père, rêveur alcoolique, et sa mère, peintre irresponsable, changeaient constamment de foyer pour fuir leurs créanciers. Or, malgré le manque d'argent et de nourriture, les promesses non tenues et les mensonges de Rex, les membres de cette famille dysfonctionnelle ont tissé des liens très serrés. De sorte que quand Jeannette s'apprête à rompre avec ses parents, elle revient sur sa décision en apprenant que son père est gravement malade.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation du livre autobiographique de Jeannette Walls souffre d'un traitement mélodramatique qui alourdit un récit déjà tissé d'éléments délicats (pauvreté, alcoolisme, maltraitance). Se résumant en de constants et laborieux allers-retours temporels, le récit anecdotique dépeint davantage les problèmes financiers de ce clan dysfonctionnel que les principes de vie du couple marginal. Et pour illustrer la réussite sociale de la protagoniste, le réalisateur se contente de filmer d'élégants décors froids, offrant une vision simpliste et superficielle de la haute-société new-yorkaise. Aux prises avec des personnages peu fouillés, les interprètes de talent parviennent pourtant à faire oublier les nombreuses longueurs, la finale moralisatrice et la mise en scène conventionnelle. Cela dit, Woody Harrelson et Noami Watts, affublés d'horribles perruques, passent souvent à un cheveu du ridicule.

Texte : Manon Dumais

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