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La Vie, ma vie (Brad's Status)

É.-U. 2017. Comédie dramatique de Mike White avec Ben Stiller, Austin Abrams, Jenna Fischer. Le processus d'admission de son fils dans une université d'élite de la Côte Est déclenche une crise existentielle chez un Californien de la classe moyenne. Récit doux-amer sur le sens de la réussite. Propos limpide et bien articulé. Approche modeste, dans la tradition du cinéma indépendant. Composition sensible et risquée de B. Stiller. (sortie en salle: 22 septembre 2017)

Général
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La Vie, ma vie (Brad's Status)

Général Général

É.-U. 2017. Comédie dramatique de Mike White avec Ben Stiller, Austin Abrams, Jenna Fischer.

Le processus d'admission de son fils dans une université d'élite de la Côte Est déclenche une crise existentielle chez un Californien de la classe moyenne. Récit doux-amer sur le sens de la réussite. Propos limpide et bien articulé. Approche modeste, dans la tradition du cinéma indépendant. Composition sensible et risquée de B. Stiller. (sortie en salle: 22 septembre 2017)

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Brad, 47 ans, est amer. Ses anciens compagnons d'université ont, dans divers domaines, mieux réussi que lui. Entendre: ils sont tous devenus riches, célèbres, et mènent un grand train de vie. Lui, à la tête d'une organisation caritative basée en Californie, s'est engoncé dans la classe moyenne, en compagnie de son épouse Melanie, une femme de bon caractère et facile à contenter. Le complexe d'infériorité de Brad est aujourd'hui d'autant plus douloureux qu'il doit accompagner Troy, son fils de 18 ans, à Boston, où celui-ci doit passer des interviews d'entrée dans deux universités d'élite, Harvard et Tuffs. Tandis que le père se met à projeter sur son fils ses propres espoirs déçus, et appelle en renforts un ami pour lequel il éprouve du ressentiment, divers incidents et rencontres viennent bouleverser la perception qu'il a de lui-même.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mike White recycle certaines des idées contenues dans son excellente série "Enlightened" pour les besoins de cette comédie douce-amère sur le sens de la réussite et la nécessité, dans un monde polarisé, de faire la paix avec soi-même et de se sentir utile. Des valeurs sur lesquelles insiste à juste titre le scénariste de THE GOOD GIRL et réalisateur de YEAR OF THE DOG. Son film aux lignes simples, au propos limpide et bien articulé, s'inscrit parfaitement dans son oeuvre, ainsi que dans la tradition du cinéma américain indépendant représenté au présent par les Noah Baumbach, Lynn Shelton et autres Nicole Holofcener. La composition sensible de Ben Stiller, souvent ridicule et touchant simultanément (un équilibre fragile qu'il maîtrise parfaitement), éclaire le film, sa voix off accompagnée d'un orchestre de chambre ayant l'effet d'un bourdonnement strident. Le parti pris, irritant, trouve sa sublime raison d'être au dernier acte. (Texte rédigé en septembre 2017, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Martin Bilodeau

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