Fr. 2017. Drame biographique de Éric Barbier avec Pierre Niney, Charlotte Gainsbourg, Pawel Puchalski. Des années 1920 à la fin de la guerre, les expériences du futur écrivain Romain Gary, marquées par sa relation avec sa mère envahissante, qui le voyait promis à un brillant avenir. Adaptation luxueuse du roman semi-autobiographique de Romain Gary. Évocation assez habile du ton de l'oeuvre. Emploi judicieux de la voix off. Réalisation conventionnelle. C. Gainsbourg brillante. (sortie en salle: 13 avril 2018)
Des années 1920 à la fin de la guerre, les expériences du futur écrivain Romain Gary, marquées par sa relation avec sa mère envahissante, qui le voyait promis à un brillant avenir. Adaptation luxueuse du roman semi-autobiographique de Romain Gary. Évocation assez habile du ton de l'oeuvre. Emploi judicieux de la voix off. Réalisation conventionnelle. C. Gainsbourg brillante. (sortie en salle: 13 avril 2018)
Publié en 1960, "La Promesse de l'aube" a été adapté une première fois au cinéma en 1970 par l'Américain Jules Dassin. C'est maintenant au tour d'Éric Barbier (LE BRASIER, LE DERNIER DIAMANT) de s'attaquer au célèbre roman semi-autobiographique de Romain Gary. Luxueuse, la version du réalisateur français transpose de façon assez habile le ton de l'oeuvre originale, notamment grâce à un emploi judicieux de la voix off. La réalisation de Barbier est parfois spectaculaire et la patine surannée de la photographie rappelle les grands films populaires d'antan. Toutefois, l'ensemble, par son manque de souffle et d'audace, s'avère un peu trop sage, compte tenu de l'excentricité du personnage de la mère, brillamment défendu par Charlotte Gainsbourg (NYMPHOMANIAC). Cette dernière vole la vedette à Pierre Niney (FRANTZ), qui ressemble par ailleurs de façon frappante au double prix Goncourt.
Texte : Olivier Lefébure
Anne-Claire Cieutat - Bande à part
Avec La Promesse de l’aube, Romain Gary rédige un chant d’amour à sa mère. (...) La principale qualité du travail d’Éric Barbier (...) est d’en avoir restitué le caractère fiévreux. Il y a du souffle dans sa narration et son montage. Un élan romanesque, un sens du spectacle qui embarque et fait oublier les quelques accents kitsch de son esthétique.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Éric Barbier signe un long-métrage classique qui embrasse avec la même efficacité le face-à-face intime mère-fils, les luttes intérieures de Roman pour trouver sa voie dans le monde via l’écriture, ainsi que d’impressionnants combats aériens. (...) Du grand film populaire, il a le souffle épique, la cohérence, le foisonnement généreux et tient toutes ses promesses.
Éric Van Cutsem - Cinopsis
Ode magnifique à l’amour maternel (et dans le même temps à l’amour filial), LA PROMESSE DE L’AUBE (...) repose sur les envolées des situations épiques issues du roman et aussi sur de l’humour servi par des dialogues décalés. (...) [C'est] un film biographique sous forme d’une mise en abyme, démarrant sur un flashback (...) avec une mise en scène assez fluide.
Christophe Narbonne - Première
Si Barbier se contente d’illustrer le roman (c’est déjà ça), il le fait avec l’application de l’artisan. La reconstitution est précise, (...) la photo, délicate, les effets visuels, efficaces. (...) C’est un biopic carré, d’un romanesque suranné, dans lequel Charlotte Gainsbourg livre une prestation à l’ancienne, volontiers expressionniste, avec un accent russe à couper au couteau, loin du réalisme en vogue.
Yannick Vely - Paris Match
Éric Barbier respecte profondément l'oeuvre littéraire. En guise de voix off, il fait lire le texte magnifique par son acteur Pierre Niney et, s'il ne respecte pas totalement la chronologie du roman, en préserve l'esprit, dont l'humour si particulier de l'écrivain.
Marcos Uzal - Libération
(...) Charlotte Gainsbourg (...) se révèle convaincante en Slave théâtrale surjouant sa vie et celle de son fils. (...) Pierre Niney, qui sur le papier semblait trop gringalet (...) pour jouer au baroudeur téméraire, incarne (...) très bien la part d’adolescence nigaude qui persiste dans ce personnage poussé trop tôt à devenir un homme viril et héroïque par une mère aveuglée d’admiration.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Éric Barbier restitue en images la force des mots pour signer une adaptation élégante et bouleversante de La Promesse de l’Aube, cette autobiographie sublimée [de] l’auteur de La Vie devant soi. (...) On se laisse emporter par le souffle picaresque, les moments drôles et surréalistes, la dignité dans la pauvreté et la foi en de meilleurs lendemains.