Go to main content
3

La Petite fille qui aimait trop les allumettes

Can. 2017. Drame de Simon Lavoie avec Marine Johnson, Antoine L'Écuyer, Jean-François Casabonne. Vivant isolés dans un manoir délabré, une fille élevée comme un garçon et son frère doivent composer avec le suicide de leur père, qui leur a caché la vérité sur leur famille. Adaptation à la fois libre et respectueuse du roman de Gaétan Soucy. Réalisation somptueuse. Photographie expressive et soignée. Quelques effets ostentatoires. Jeu à fleur de peau de M. Johnson. (sortie en salle: 3 novembre 2017)

13 ans +
3

La Petite fille qui aimait trop les allumettes (La Petite fille qui aimait trop les allumettes)

13 ans + 13 ans +

Can. 2017. Drame de Simon Lavoie avec Marine Johnson, Antoine L'Écuyer, Jean-François Casabonne.

Vivant isolés dans un manoir délabré, une fille élevée comme un garçon et son frère doivent composer avec le suicide de leur père, qui leur a caché la vérité sur leur famille. Adaptation à la fois libre et respectueuse du roman de Gaétan Soucy. Réalisation somptueuse. Photographie expressive et soignée. Quelques effets ostentatoires. Jeu à fleur de peau de M. Johnson. (sortie en salle: 3 novembre 2017)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Simon Lavoie
D'après le roman de Gaétan Soucy
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Producteurs :
Vivant isolés dans un manoir délabré au fin fond de la campagne, une fille élevée comme un garçon et son frère doivent composer avec le suicide de leur père. Se rendant au village pour y acheter un cercueil, la jeune fille sauvage se heurte à l'hostilité des habitants, outrés de la voir entrer dans l'église avec son cheval. Devant son agressivité, le curé ordonne qu'on l'enferme et la ligote jusqu'à la fin de la messe. Grâce à un arpenteur venu la libérer, l'adolescente découvre que son père lui a caché la vérité sur leur famille. De retour à la maison, elle annonce à son frère qu'ils seront placés à l'orphelinat. Aviné et armé, le garçon se proclame aussitôt maître du domaine, qu'il entend protéger par tous les moyens. Pendant ce temps, sa soeur, hantée par des visions du passé, comprend peu à peu l'identité de la créature enchaînée dans un des appentis de la ferme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinq ans après avoir exploré l'univers sombre d'Anne Hébert dans LE TORRENT, Simon Lavoie renoue avec le Québec rural de la Grande Noirceur avec cette adaptation à la fois libre et respectueuse du célèbre roman - pourtant réputé inadaptable - du regretté Gaétan Soucy. Bien qu'il ait sacrifié le langage châtié et désuet du narrateur, dont l'identité était révélée à mi-parcours dans le livre, le cinéaste a su préserver les mystères de ce conte gothique, qui évoque autant les passions exacerbées des romans des soeurs Brontë que la cruauté des contes d'Andersen. Si on peut lui reprocher quelques effets de style ostentatoires, la photographie en noir et blanc très soignée de Nicolas Canniccioni (LES DÉMONS de Philippe Lesage) traduit parfaitement l'atmosphère étrange et macabre du roman. La solaire Marine Johnson brille par son interprétation à fleur de peau d'une jeune fille à la sensualité animale, face à l'exalté Jean-François Casabonne (LE RING), dans un rôle de père tourmenté taillé sur mesure pour lui.

Texte : Manon Dumais

COMMENTAIRES

08 août 2018, 09:38:44

Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke

Fable percutante de la moralité du Québec rural du début du XXe siècle dominé par le clergé. Mise en scène sobre bien maîtrisée. Images d’une grande beauté. Éléments horrifiques moins convaincants. Excellents interprètes émouvants.

J'attribue à ce film la Cote 3


L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3