G.-B. 2017. Film d'animation de Dorota Kobiela, Hugh Welchman avec Douglas Booth, Saoirse Ronan, Robert Gulaczyk. En 1891, un an après la mort du peintre Vincent Van Gogh, le fils de son facteur mène une enquête personnelle qui l'incite à remettre en question la thèse officielle du suicide. Oeuvre éblouissante et très originale. Angle biographique inusité, fondé sur une ancienne hypothèse judiciaire. Fusion audacieuse de tournage réel, de rotoscopie et de peinture sur film. Jeu délibérément atone. (sortie en salle: 27 octobre 2017)
En 1891, un an après la mort du peintre Vincent Van Gogh, le fils de son facteur mène une enquête personnelle qui l'incite à remettre en question la thèse officielle du suicide. Oeuvre éblouissante et très originale. Angle biographique inusité, fondé sur une ancienne hypothèse judiciaire. Fusion audacieuse de tournage réel, de rotoscopie et de peinture sur film. Jeu délibérément atone. (sortie en salle: 27 octobre 2017)
Dans ce film d'animation atypique, Dorota Kobiela (l'inédit THE FLYING MACHINE) et Hugh Welchman ont abordé la vie de Van Gogh selon un angle inusité, fondant leur récit sur une ancienne hypothèse judiciaire. D'où une intrigue policière traversée de faux semblants et d'une étonnante violence, qui culmine sur un touchant dénouement. Lequel a le mérite de remettre les pendules à l'heure (non sans quelques persistantes zones d'ombre), en plus de souligner la tristesse du destin de cet artiste complexe, dont le génie était hélas trop en avance sur son époque. Une offense historique que Kobiela, diplômée de l'école des Beaux-Arts de Varsovie, a su réparer d'éclatante façon, avec une originalité peu commune. L'oeuvre picturale de Van Gogh est en effet magnifiée par une audacieuse fusion de tournage réel, de rotoscopie et de peinture sur film (exécutée par des centaines d'artistes européens sur une période de six ans), comme si les toiles du maître néerlandais se créaient sous nos yeux. Résultat: un pur ravissement, atténué cependant par le jeu délibérément atone des comédiens. (Texte rédigé en octobre 2017, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un pur délice pour les yeux! C'est une lettre d'amour à un artiste incompris de son époque mais aussi sur la place de l'art dans la vie. Le procédé technique et artistique aurait pu devenir artificiel et freiner l'émotion avec les acteurs mais le résultat est étonnamment fascinant et poétique, et la fin est en effet touchante. Un «Must» pour tous ceux qui aiment la peinture et le cinéma!
J'attribue à ce film la Cote