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La Mort de Staline (The Death of Stalin)

G.-B. 2017. Comédie dramatique de Armando Iannucci avec Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor. En mars 1953, alors que Joseph Staline se meurt, les membres de sa garde rapprochée, qui ont l'ambition de lui succéder à la tête de l'URSS, se livrent en coulisses une guerre sans merci. Farce ambitieuse, plus dramatique que comique. Humour noir et acide. Réalisation peinant à trouver le ton juste. Performances mémorables de S. Buscemi et S. Russell Beale. (sortie en salle: 23 mars 2018)

13 ans + (langage vulgaire)
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La Mort de Staline (The Death of Stalin)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

G.-B. 2017. Comédie dramatique de Armando Iannucci avec Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor.

En mars 1953, alors que Joseph Staline se meurt, les membres de sa garde rapprochée, qui ont l'ambition de lui succéder à la tête de l'URSS, se livrent en coulisses une guerre sans merci. Farce ambitieuse, plus dramatique que comique. Humour noir et acide. Réalisation peinant à trouver le ton juste. Performances mémorables de S. Buscemi et S. Russell Beale. (sortie en salle: 23 mars 2018)

Mars 1953. Alors que le dictateur Joseph Staline, âgé de 74 ans, agonise lentement des suites d'un accident vasculaire cérébral, les membres de sa garde rapprochée se préparent à lui trouver un remplaçant. Parmi les meneurs de cette course secrète, ses ministres les plus influents - Khrouchtchev, Beria et Malenkov - affûtent discrètement leurs couteaux, en préparation de la guerre de coulisses qui portera l'un d'eux au poste suprême de Secrétaire général du parti communiste de l'URSS. Chacun utilisera ses armes favorites (dossiers secrets sur ses rivaux, liens privilégiés avec l'armée, influence auprès du Politburo, etc.) pour parvenir à ses fins.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant du roman graphique de Fabien Nury et Thierry Robin, Armando Iannucci (IN THE LOOP, la série "Veep") signe une comédie finalement plus dramatique que comique. Mêlant violences documentées et humour noir, le scénario - parsemé de scènes au ton acide et de répliques assassines - nous renvoie aux purges de l'ex-Union Soviétique pour évoquer les problèmes du monde d'aujourd'hui, en particulier, la propension de certains leaders à réécrire l'histoire. Si le projet est ambitieux et soigné, la réalisation peine à trouver le ton juste, les gags s'avérant souvent moins drôles qu'espéré. La distribution prestigieuse négocie avec un bonheur inégal les nombreux changements de ton, tout en laissant la place au tandem dont la rivalité est au coeur du récit: l'excellent Steve Buscemi (dans le rôle de Khrouchtchev) et l'étonnant Simon Russell Beale (dans celui de Beria). Tous deux parviennent à atteindre cet équilibre, entre drôlerie et terreur, qui manque souvent au film lui-même.

Texte : Georges Privet

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