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L'École buissonnière

Fr. 2017. Comédie dramatique de Nicolas Vanier avec Jean Scandel, François Cluzet, Valérie Karsenti. Placé à la campagne chez un garde-forestier bourru et sa femme, un orphelin parisien est initié par un braconnier aux beautés de la nature. Récit mince et cousu de fil blanc. Hymne nostalgique à la nature. Traitement bucolique suranné. Photographie très soignée. F. Cluzet et E. Elmosnino cabotins. (sortie en salle: 22 juin 2018)

Général
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L'École buissonnière (L'École buissonnière)

Général Général

Fr. 2017. Comédie dramatique de Nicolas Vanier avec Jean Scandel, François Cluzet, Valérie Karsenti.

Placé à la campagne chez un garde-forestier bourru et sa femme, un orphelin parisien est initié par un braconnier aux beautés de la nature. Récit mince et cousu de fil blanc. Hymne nostalgique à la nature. Traitement bucolique suranné. Photographie très soignée. F. Cluzet et E. Elmosnino cabotins. (sortie en salle: 22 juin 2018)

Paris, 1927. Paul, 10 ans, est confié pour l'été à Célestine, au seul motif qu'elle provient du même village que sa défunte mère. Malgré l'hostilité de l'orphelin, la femme joviale le ramène en Sologne, au domaine du comte de la Fresnaye, où elle travaille comme domestique, tout comme son mari, le garde-forestier Borel. Profitant du fait qu'il n'est plus enfermé entre quatre murs, comme à l'orphelinat, Paul explore la forêt environnante. Il y fait la connaissance de Totoche, un braconnier que Borel rêve de mettre en prison. Au contact de cet homme des bois, le petit Parisien découvre la nature, ses beautés et ses mystères. Défiant l'interdit de Célestine, l'orphelin réussit également à se lier d'amitié avec le comte, qui ne s'est jamais remis de la mort de sa femme et de sa fille. En cherchant à savoir qui était sa mère, Paul met au jour le lien qui l'unit à ce vieil aristocrate solitaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le Grand Nord canadien (LE DERNIER TRAPPEUR), la Sibérie (LOUP) et les Alpes françaises (BELLE ET SÉBASTIEN), l'amoureux de la nature Nicolas Vanier a planté sa caméra dans un nouveau cadre enchanteur, les forêts de Sologne de son enfance, dont il restitue toutes les splendeurs avec la complicité du directeur-photo Éric Guichard. Malheureusement, comme précédemment, Vanier a négligé son récit, mince et cousu de fil blanc. Dans la première heure, l'action piétine, tandis que les développements qui surviennent en deuxième partie ne provoquent aucune surprise. En outre, le traitement bucolique suranné finit par agacer. En braconnier bourru, François Cluzet (MÉDECIN DE CAMPAGNE) cabotine joyeusement, tout comme Éric Elmosnino (GAINSBOURG: VIE HÉROÏQUE). Face à eux, la méconnue Valérie Karsenti rayonne dans le rôle d'une discrète femme de tête.

Texte : Olivier Lefébure

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