Jane
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Jane

2017
Jane Goodall commente des images tournées dans les années 1960 par son conjoint Hugo van Lawick, illustrant son travail de pionnière dans l'étude du comportement des chimpanzés.
Portrait flatteur. Reconstitution éloquente de la découverte d'une colonie de chimpanzés. Musique envoûtante de Philip Glass. Montage rythmique parfois expérimental.

L'avis de Mediafilm

Jane Goodall, superstar du monde scientifique, a déjà été l'objet de plus d'une douzaine de documentaires depuis les années 1980. Celui de Brett Morgen se distingue par l'accès privilégié de ce dernier aux nombreuses bobines de pellicule 16 mm tournées par Hugo van Lawick, des images que l'on croyait perdues. Réputé pour ses biographies originales (THE KID STAYS IN THE PICTURE, sur Robert Evans, COBAIN - MONTAGE OF HECK, sur Curt Cobain), Morgen reconstitue de manière éloquente l'impact initial de la découverte de ces chimpanzés par une femme de 26 ans inexpérimentée mais déterminée, dont il trace du reste un portrait flatteur, à la limite de l'hagiographie. Et par un habile montage, le cinéaste dresse un touchant parallèle entre la famille van Lawick et celle des singes. Par moments, l'envoûtante musique de Philip Glass, combinée au montage rythmique, confère à l'ensemble un aspect expérimental plutôt inusité. Enfin, l'assurance et la présence tranquille de Goodall à l'écran créent un contraste fascinant avec certaines scènes animalières d'une grande brutalité.

André Caron

Synopsis

(sortie en salle le 12 janvier 2018)

Année

2017

Genre

Documentaire

Durée

90 min.

Origine

États-Unis