Can. 2017. Comédie de Marc-André Lavoie avec Emmanuel Bilodeau, Réal Bossé, Sandrine Bisson. L'interrogatoire serré d'un homme qui s'est compromis en voulant aider diverses personnes ou se venger de ceux qui l'ont abusé ou humilié. Scénario éclaté, ne résistant pas à l'analyse. Protagoniste mal défini. Développements grotesques. Réalisation compétente, malgré un budget modeste. E. Bilodeau péniblement cabotin. (sortie en salle: 13 octobre 2017)
L'interrogatoire serré d'un homme qui s'est compromis en voulant aider diverses personnes ou se venger de ceux qui l'ont abusé ou humilié. Scénario éclaté, ne résistant pas à l'analyse. Protagoniste mal défini. Développements grotesques. Réalisation compétente, malgré un budget modeste. E. Bilodeau péniblement cabotin. (sortie en salle: 13 octobre 2017)
Après l'échec cuisant de HOT DOG, Marc-André Lavoie revient avec une comédie beaucoup plus modeste côté budget, néanmoins ambitieuse sur les plan narratif et thématique. Sauf que son scénario chronologiquement éclaté ne résiste pas à l'analyse, multiplie les développements grotesques et les fausses pistes qui ne tiennent pas la route, autour d'un protagoniste mal défini (naïf, bon, idiot, malin?), campé par un Emmanuel Bilodeau péniblement cabotin. Le portrait de société que semble avoir voulu tracer Lavoie apparaît du coup flou et futile, avec sa banalisation de la vénalité, de l'infidélité et de l'autojustice. En outre, le thème délicat de l'euthanasie est traité sans discernement ni profondeur, sur le même pied que les autres péripéties tirées par les cheveux. Techniquement du moins, l'ensemble est au point. (Texte rédigé en octobre 2017, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Yvan Lafontaine, Laval
Les véritables critiques servent à prévenir le/la cinéphile des navets à éviter et l'encourager à voir les perles potentielles en salle. Vous faites très bien cela chez Médiafilm depuis des années! Merci. Y.L.
J'attribue à ce film la Cote