G.-B. 2017. Comédie sentimentale de John Cameron Mitchell avec Alex Sharp, Elle Fanning, Nicole Kidman. En 1977, en banlieue de Londres, un adolescent initie à la musique punk une extraterrestre dont il est tombé amoureux. Exercice de style vain et mal maîtrisé. Scénario manquant de cohésion et d'émotion. Mise en scène délirante. Compositions correctes des deux vedettes. (sortie en salle: 18 mai 2018)
En 1977, en banlieue de Londres, un adolescent initie à la musique punk une extraterrestre dont il est tombé amoureux. Exercice de style vain et mal maîtrisé. Scénario manquant de cohésion et d'émotion. Mise en scène délirante. Compositions correctes des deux vedettes. (sortie en salle: 18 mai 2018)
Qui trop embrasse mal étreint. En voulant combiner histoire d'amour à la "Roméo et Juliette", récit initiatique, délire de science-fiction, film musical, critique sociale et portrait d'époque, John Cameron Mitchell s'est égaré. Son film manque de cohésion narrative et, malgré quelques instants de grâce, sa romance n'émeut personne. Le combat sous-jacent, opposant individualisme et conformisme, met en jeu des réflexions superficielles et maintes fois formulées. Connu pour son cinéma venu du champ gauche (HEDWIG AND THE ANGRY INCH, SHORTBUS), le cinéaste signe sur le fond un film plutôt sage, même s'il aspire manifestement, par sa mise en scène, à créer quelque chose de rebelle et excentrique. Alex Sharp et Elle Fanning offrent des compositions honnêtes, voire charmantes, dans les rôles des amoureux. Mais en reine des punks, la grande Nicole Kidman, complice du cinéaste qui l'a dirigée dans RABBIT HOLE, perd son temps.
Texte : Jules Couturier