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Goodbye Christopher Robin

G.-B. 2017. Drame biographique de Simon Curtis avec Domhnall Gleeson, Will Tilston, Margot Robbie. En 1926, l'auteur anglais A.A. Milne fait paraître les toutes premières aventures de Winnie l'ourson, en s'inspirant des animaux en peluche de son fils Christopher Robin. Scénario ambitieux et bien écrit. Quelques excès mélodramatiques. Touchante relation père-fils. Mise en scène et photographie soignées. Bons interprètes. (sortie en salle: 20 octobre 2017)

Général
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Goodbye Christopher Robin (Goodbye Christopher Robin)

Général Général

G.-B. 2017. Drame biographique de Simon Curtis avec Domhnall Gleeson, Will Tilston, Margot Robbie.

En 1926, l'auteur anglais A.A. Milne fait paraître les toutes premières aventures de Winnie l'ourson, en s'inspirant des animaux en peluche de son fils Christopher Robin. Scénario ambitieux et bien écrit. Quelques excès mélodramatiques. Touchante relation père-fils. Mise en scène et photographie soignées. Bons interprètes. (sortie en salle: 20 octobre 2017)

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Rentré traumatisé de la guerre, l'écrivain Alan Alexander Milne cherche un moyen de redonner espoir au peuple anglais meurtri. C'est en observant son fils Billy Moon jouer avec ses animaux en peluche que lui vient l'idée d'écrire un livre pour enfants joyeux et optimiste, racontant les aventures d'un ourson et de son compagnon humain Christopher Robin. Publié en 1926, "Winnie the Pooh" remporte un succès international qui prend au dépourvu son auteur. Mais plus encore le fils de ce dernier, trop jeune pour comprendre l'engouement du public pour ce Christopher Robin inspiré de lui, et qu'on le contraint à personnifier. Olive, la gouvernante du garçon, s'indigne d'ailleurs de voir son protégé ainsi exploité par les médias et sa mère, la mondaine Daphne. Quelques années plus tard, Alan fait cesser la publication de sa série dans le but de protéger son fils, tourmenté jusqu'à l'école. Mais le mal est fait et c'est donc un Billy Moon rongé par la colère qui part pour le front en 1939. Au grand chagrin de ses parents.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec cette genèse visuellement soignée d'un des plus attachants personnages de la littérature enfantine (nommé en l'honneur d'un ours du zoo de Londres capturé à Winnipeg), Simon Curtis (MY WEEK WITH MARILYN) ratisse large. Syndrome post traumatique, exploitation médiatique des enfants, intimidation scolaire, jalousie enfantine, autant de thèmes traités avec sensibilité et une belle qualité d'écriture, mais non sans quelques excès mélodramatiques. Avec en son centre une touchante relation père-fils à contre-courant des moeurs de la haute société anglaise de l'époque, le récit sur la prise de conscience du premier et la crise d'identité du second étonne et captive. Le prometteur Will Tilston incarne l'adorable garçon avec sensibilité, face aux solides Domhnall Gleeson (EX MACHINA) et Margot Robbie (THE WOLF OF WALL STREET). Il est par ailleurs amusant de retrouver l'émouvante Kelly Macdonald dans ce film sur la création de Winnie the Pooh, elle qui tenait le rôle du Peter Pan en abyme dans le FINDING NEVERLAND de Marc Forster.

Texte : Louis-Paul Rioux

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