Fr. 2017. Drame biographique de Édouard Deluc avec Vincent Cassel, Tuheï Adams, Malik Zidi. En Polynésie, à la fin du XIXe siècle, la relation du peintre Paul Gauguin avec une jeune Tahitienne qui deviendra le sujet de ses plus grandes toiles. Portrait impressionniste d'un grand maître de la peinture. Éléments controversés savamment évacués. Nature tahitienne magnifiquement filmée. Composition sensible de V. Cassel. (sortie en salle: 25 mai 2018)
En Polynésie, à la fin du XIXe siècle, la relation du peintre Paul Gauguin avec une jeune Tahitienne qui deviendra le sujet de ses plus grandes toiles. Portrait impressionniste d'un grand maître de la peinture. Éléments controversés savamment évacués. Nature tahitienne magnifiquement filmée. Composition sensible de V. Cassel. (sortie en salle: 25 mai 2018)
Le Français Édouard Deluc (l'inédit VOYAGE À MENDOZA) défie toutes les règles du drame biographique traditionnel pour brosser un portrait impressionniste du grand maître mort dans la misère en 1903. L'approche spleenétique et elliptique, bien que défendable, lui donne surtout l'occasion de passer sous silence divers événements survenus durant le séjour de Gauguin en Polynésie, ainsi que l'âge de Tehura au moment de leur rencontre (13 ans), sujet délicat s'il en est. Sans idéaliser le protagoniste - bien au contraire, la composition sensible de Vincent Cassel rend bien ses faiblesses et lâchetés -, Deluc met l'accent sur ce qui l'a conduit en Polynésie: son caractère sauvage, sublimée dans son art, renvoyée en miroir par la nature tahitienne, magnifiquement filmée. Enfin, la trame est faufilée de commentaires anti-colonialistes un peu artificiels, qui placent le peintre du bon côté de l'Histoire. Alors que celle-ci avait retenu de lui le profil d'un colonialiste abuseur. Ce qui explique la controverse dont ce film a fait l'objet lors de sa sortie en France.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Sylvain FOURNEL, Montréal
même un pédophile génial, ne mérite pas qu'on en parle...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Alexandre Caron, Montreal
Une fresque captivante bercée par l’exotisme polynésien et portée par un Vincent Cassel habité.
J'attribue à ce film la Cote