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Garde alternée

Fr. 2017. Comédie de Alexandra Leclère avec Valérie Bonneton, Didier Bourdon, Isabelle Carré. Après quinze ans de mariage, une femme trompée suggère à la maîtresse de son époux de le partager avec elle, en garde alternée. Farce prometteuse, maladroitement développée. Scénario abusant des poncifs du genre. Réalisation efficace, malgré quelques facilités. Distribution enthousiaste. V. Bonneton survoltée. (sortie en salle: 16 février 2018)

13 ans +
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Garde alternée (Garde alternée)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2017. Comédie de Alexandra Leclère avec Valérie Bonneton, Didier Bourdon, Isabelle Carré.

Après quinze ans de mariage, une femme trompée suggère à la maîtresse de son époux de le partager avec elle, en garde alternée. Farce prometteuse, maladroitement développée. Scénario abusant des poncifs du genre. Réalisation efficace, malgré quelques facilités. Distribution enthousiaste. V. Bonneton survoltée. (sortie en salle: 16 février 2018)

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Après avoir célébré quinze ans de mariage avec Jean, Sandrine découvre qu'il entretient depuis neuf mois une liaison extraconjugale avec Virginie. Passé le choc, et dans l'intérêt de ses deux enfants, l'épouse trompée part voir sa rivale pour lui proposer un marché surprenant: se partager Jean sur le mode de la garde alternée. D'abord séduit par cet arrangement, le mari volage en découvre vite les désavantages.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis son premier film (LES SOEURS FÂCHÉES), Alexandra Leclère examine les travers de la société française avec plus ou moins d'humour et de succès (LE PRIX À PAYER, MAMAN, LE GRAND PARTAGE, inédit au Québec). Elle s'attaque cette fois à l'adultère, pierre angulaire de la comédie tricolore, via une histoire qui mise sur la fascination qu'exerce actuellement le concept du "trouple" (nouvelle configuration du couple, à trois personnes). S'il faut reconnaître à l'auteure le courage d'aborder un sujet audacieux - la difficulté de conjuguer vie de famille et passion sexuelle -, on regrette qu'elle le fasse d'une manière aussi maladroite. Ainsi, après une première partie plutôt réussie, la comédie s'enlise dans les invraisemblances et les facilités, jusqu'à un rebondissement grotesque, qui conduit à un dénouement décevant. Restent quelques scènes amusantes défendues avec énergie par une distribution enthousiaste, dominée par une Valérie Bonneton survoltée.

Texte : Georges Privet

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