Isr. 2017. Drame de Samuel Maoz avec Lior Ashkenazi, Sarah Adler, Yonaton Shiray. Après avoir appris que son fils est mort au combat, un architecte de Tel-Aviv, en proie à une grande angoisse, se met à douter quand l'armée avoue s'être méprise sur l'identité du défunt. Savant dosage de drame poignant et d'humour noir. Commentaire socio-politique lucide. Compositions visuelles extrêmement précises. M. Feldman charismatique et bouleversant. (sortie en salle: 23 mars 2018)
Après avoir appris que son fils est mort au combat, un architecte de Tel-Aviv, en proie à une grande angoisse, se met à douter quand l'armée avoue s'être méprise sur l'identité du défunt. Savant dosage de drame poignant et d'humour noir. Commentaire socio-politique lucide. Compositions visuelles extrêmement précises. M. Feldman charismatique et bouleversant. (sortie en salle: 23 mars 2018)
Récipiendaire du Lion d'argent au festival de Venise, ce nouveau film du réalisateur de LEBANON déroule un drame poignant teinté d'humour noir, sur fond de commentaire socio-politique lucide. Le film se signale également par sa structure en trois parties bien distinctes. Ainsi, le premier segment illustre avec intelligence et austérité les conséquences du deuil. Le second flirte avec le film d'épouvante absurde et la bande dessinée pour évoquer le travail du fils du protagoniste dans un poste frontière isolé au nord du pays. Le troisième clôt le récit sur un mode plus grave et fébrile - mais non sans longueurs -, tonifié par un étonnant passage en animation. Samuel Maoz épate par la rigueur de sa mise en scène, qui repose sur des compositions visuelles extrêmement précise et une magnifique direction photo, texturée et pleine de relief. Lior Ashkenazi (MARIAGE TARDIF, FOOTNOTE) campe le père déboussolé avec un charisme hors du commun et une conviction bouleversante.
Texte : Helen Faradji
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un film qui surprend et qui nous bouleverse. Réalisation de grande qualité. Photographie magnifique. Scène de danse mémorable. Performance époustouflante de Lior Ashkenazi.
J'attribue à ce film la Cote