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Figures paternelles (Father Figures)

É.-U. 2017. Comédie de Lawrence Sher avec Ed Helms, Owen Wilson, Glenn Close. Apprenant que leur père est vivant, contrairement à ce qu'avait toujours prétendu leur mère, deux jumeaux à couteaux tirés partent à la recherche de ce dernier à travers les États-Unis. Road movie bavard et poussif. Mélange convenu d'humour outrancier et de bons sentiments. Quelques idées amusantes ou attendrissantes. Réalisation fonctionnelle. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 29 décembre 2017)

13 ans + (langage vulgaire)
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Figures paternelles (Father Figures)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2017. Comédie de Lawrence Sher avec Ed Helms, Owen Wilson, Glenn Close.

Apprenant que leur père est vivant, contrairement à ce qu'avait toujours prétendu leur mère, deux jumeaux à couteaux tirés partent à la recherche de ce dernier à travers les États-Unis. Road movie bavard et poussif. Mélange convenu d'humour outrancier et de bons sentiments. Quelques idées amusantes ou attendrissantes. Réalisation fonctionnelle. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 29 décembre 2017)

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Le jour du mariage de leur mère Helen, les jumeaux Peter et Kyle Reynolds apprennent que, contrairement à ce qu'elle avait toujours prétendu, leur père est toujours vivant. Proctologue psychorigide divorcé en froid avec son fils adolescent, Peter réagit avec colère à la nouvelle. Contrairement à Kyle, résident hawaïen d'un naturel optimiste et décontracté, sur le point d'avoir un enfant avec sa ravissante compagne. Poussée à bout, Helen finit par avouer à ses fils que leur père est nul autre que Terry Bradshaw, l'ex-joueur étoile de la ligue américaine de football. Enhardis par cette révélation, Peter et Kyle s'envolent aussitôt pour Miami, où habite l'athlète retraité. Or, si ce dernier accueille chaleureusement ces enfants de son amour de jeunesse, il réalise vite que la date de leur conception ne concorde pas. À son avis, le père des jumeaux serait plutôt Ronald Hunt, à l'époque courtier à Wall Street, aujourd'hui vaurien vivant d'expédients.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bavard et poussif, ce road movie reprend sans grande imagination des recettes connues: duo antagoniste, quête du père, mélange d'humour outrancier et de bons sentiments, etc. Et pour ses débuts à la réalisation, le directeur photo Lawrence Sher (THE HANGOVER, PAUL, WAR DOGS) ne démontre guère d'ambition. Quelques idées amusantes surnagent toutefois dans cet amas de gags stupides et d'affrontements désordonnés, dont une illustration rigolote des desseins de l'univers et un intermède sentimental attendrissant, fondé sur la générosité et la compassion. Enfin, l'interprétation est satisfaisante dans l'ensemble, même si certains personnages sont plus difficiles à défendre que d'autres, en particulier celui dont a hérité le toujours excellent J.K. Simmons.

Texte : Louis-Paul Rioux

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