É.-U. 2017. Film d'animation de Pierre Coffin, Kyle Balda . Un ex-vilain sans emploi se laisse convaincre par son frère jumeau, dont il ignorait l'existence, de replonger dans le crime en s'emparant du plus gros diamant au monde. Conte fantaisiste sur les rivalités fraternelles. Clins d'oeil hilarants aux années 1980. Rythme effréné. Techniques d'animation soignée. Performances vocales vivantes et colorées. (sortie en salle: 30 juin 2017)
Un ex-vilain sans emploi se laisse convaincre par son frère jumeau, dont il ignorait l'existence, de replonger dans le crime en s'emparant du plus gros diamant au monde. Conte fantaisiste sur les rivalités fraternelles. Clins d'oeil hilarants aux années 1980. Rythme effréné. Techniques d'animation soignée. Performances vocales vivantes et colorées. (sortie en salle: 30 juin 2017)
Grâce à l'apport de Kyle Balda (THE MINIONS), et malgré l'absence de Chris Renaud, Pierre Coffin maintient en bonne santé la franchise DESPICABLE ME. De fait, ce troisième épisode traite des rivalités fraternelles avec la même fantaisie et le même bonheur que la paternité et la vie de couple dans les deux épisodes précédents. Après les codes des films d'horreur, de science-fiction et d'espionnage, les concepteurs détournent tout aussi joyeusement ceux des films de superhéros et de monstres japonais. Costumes moulants, gadgets technos, véhicules polymorphes, combats spectaculaires, armes de destruction massive: rien n'y manque. Toujours aussi relevé sur le plan des techniques d'animation, mené à un train d'enfer, DESPICABLE ME 3 est en outre truffé d'hilarants clins d'oeil aux années 1980, tant esthétiques, cinématographiques que musicaux. Prêtant sa voix aux jumeaux dissemblables, Steve Carell redouble d'enthousiasme, mais Trey Parker ("South Park") ne s'en laisse pas imposer dans le rôle du diabolique Bratt. Par contre, sans Chris Renaud, le charabia des Minions, pris en charge par le seul Coffin, perd la moitié de son charme.
Texte : Manon Dumais